Ce message apparaît peut-être en raison d'une inadaptation de votre moteur de recherché aux références internet requises. Comprenez la raison de l'apparition de ce message et ce que vous pouvez faire pour mieux connaître le site.


Recherche avancée

Institution: STANFORD Univ Med Center  | Mon compte | s'inscrire


  Vol. 291 No. 2, Février 2004 TABLE OF CONTENTS
  Résumés
 Cet Article
 •Version anglaise
 •Sauvegarder dans Citation Manager
 •Permissions
 Contenu en rapport
 •Articles similaires dans ce journal

Incidents violents entre résidents de maisons de retraite

Tomoko Shinoda-Tagawa, MD, MPH; Ralph Leonard, MD, MPH; Jean Pontikas; John E. McDonough, DrPH; Donna Allen; Paul I. Dreyer, PhD


RÉSUMÉ

Contexte On sait peu de choses sur les blessures infligées aux pensionnaires de maisons de retraite par d'autres pensionnaires.

Objectif Evaluer les facteurs de risque d'agression des pensionnaires de maisons de retraite par d'autres pensionnaires.

Schéma, environnement et sujets Etude cas-témoin utilisant les données du système de plaintes et de rapports d'agression du département de santé publique du Massachusetts à partir des évaluations du Minimum Data Set sur les pensionnaires des maisons de retraite du Massachusetts. Les cas avaient eu une blessure reçue lors d'un incident avec un autre pensionnaire entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2000, incident ayant laissé des séquelles évidentes (fracture, luxation, contusions ou hématomes, coupures ou rougeurs) (âge médian: 81 ans). Les témoins étaient choisis de manière aléatoire parmi tous les pensionnaires qui avaient eu une évaluation type Minimum Data Set en 2000 (n = 101 429) sans rapport de blessure (âge médian: 83 ans). Au total, 1 994 témoins ont été inclus dans les analyses.

Critères principaux de jugement Le type de blessure et le risque d'être blessé lors d'un comportement agressif entre résidents, basés sur les caractéristiques spécifiques du pensionnaire atteint.

Résultats Au cours d'un premier incident, 294 pensionnaires ont eu des fractures (n = 39), des luxations (n = 6), des contusions ou des hématomes (n = 105), des coupures (n = 113) et des rougeurs (n = 31). Les pensionnaires blessés (cas) avaient plus de probabilité d'avoir une atteinte cognitive, des symptômes de déambulation, d'avoir été agressé verbalement et d'avoir un comportement socialement inadapté par rapport aux témoins. Les pensionnaires classés comme nécessitant une aide majeure (odds ratio ajustés [AOR]: 0,3; intervalle de confiance à 95% [IC]: 0,2-0,6) et comme étant sévèrement dépendants (AOR: 0,12; intervalle de confiance à 95%: 0,05-0,27) avaient significativement moins de risque d'être agressés. Les pensionnaires dans une unité spécialisée dans la maladie d'Alzheimer avaient presque trois fois plus de risque d'être blessés que ceux résidant dans d'autres unités (AOR: 3,2; IC 95%: 1,4-7,5).

Conclusions Les pensionnaires blessés ont plus de risque, sans peut-être le savoir, de se placer euxmêmes dans une situation dangereuse, d'être agressés verbalement et d'avoir une atteinte cognitive. Les interventions destinées à prévenir ces incidents devraient se centrer sur le comportement des personnes agressées.

JAMA. 2004;291:591-598.








Accueil | Numéro Actuel | Numéros Précédents | Page du Patient | Le JAMA-français
Conditions d'utilisation | Politique de confidentialité | Contactez-nous (Anglais)
 
Copyright© 2004 American Medical Association. Tous Droits Réservés.