Ce message apparaît peut-être en raison d'une inadaptation de votre moteur de recherché aux références internet requises. Comprenez la raison de l'apparition de ce message et ce que vous pouvez faire pour mieux connaître le site.


Recherche avancée

Institution: STANFORD Univ Med Center  | Mon compte | s'inscrire


  Vol. 291 No. 2, Février 2004 TABLE OF CONTENTS
  Résumés
 Cet Article
 •Version anglaise
 •Sauvegarder dans Citation Manager
 •Permissions
 Contenu en rapport
 •Articles similaires dans ce journal

Enthousiasme pour le dépistage du cancer aux Etats-Unis

Lisa M. Schwartz, MD, MS; Steven Woloshin, MD, MS; Floyd J. Fowler, Jr, PhD; H. Gilbert Welch, MD, MPH


RÉSUMÉ

Contexte Les officiels de santé publique, les médecins et les groupes impliqués dans la lutte contre les maladies ont travaillé durement pour éduquer les individus vivant aux Etats-Unis sur l'importance du dépistage du cancer.

Objectif Déterminer l'enthousiasme du public pour un dépistage précoce du cancer.

Schéma, environnement et participants Enquête à l'aide d'un interrogatoire nationale par téléphone chez des adultes sélectionnés de manière aléatoire en fonction des numéros téléphoniques, menée entre décembre 2001 et juillet 2002. Cinq cents personnes participaient à cette enquête (femmes âgées de 40 ans ou plus et hommes âgés de 50 ans ou plus, sans antécédent de cancer).

Critères principaux de jugement Réponses à l'enquête comprenant 5 modules: un module général de dépistage (valeur d'une détection précoce, scanner du corps en totalité) et 4 modules comprenant des tests de dépistage: test de Papanicolaou, mammographie, antigène spécifique de la prostate (PSA) et sigmoïdoscopie ou coloscopie.

Résultats La plupart des adultes (87%) pensent qu'un dépistage systématique du cancer est presque toujours une bonne idée et que la découverte d'un cancer peut aider à sauver des vies (74% disent la plupart ou tout le temps). Moins d'un tiers des personnes interrogées pense qu'à un moment, elles stopperont le dépistage systématique. Un pourcentage substantiel pense qu'une personne âgée de 80 ans qui choisit de ne pas se faire dépister est irresponsable: allant de 41% pour la mammographie à 32% pour la coloscopie. Trente-huit pour cent des répondeurs ont présenté au moins un test de dépistage faussement positif, plus de 40% de ces personnes ont défini cette expérience comme « très effrayante » ou « le moment le plus angoissant de ma vie ». Cependant, avec le recul, 98% étaient contentes d'avoir eu le test de dépistage initial. La plupart avait un fort désir de connaître la présence du cancer indépendamment de ses implications: les deux tiers disaient qu'elles désiraient un test de dépistage, même si rien ne pouvait être fait et 56 % disaient qu'elles voulaient avoir un dépistage pour ce qui est parfois appelé une pseudomaladie (cancers évoluant si lentement qu'ils n'entraînent jamais de problème au cours de la vie de ces personnes, même en l'absence de traitement). Soixante-treize pour cent des répondeurs préféreraient avoir un scanner du corps en totalité au lieu de recevoir $1000 en argent liquide.

Conclusions Le public est enthousiaste en ce qui concerne le dépistage du cancer. Cet intérêt n'est pas diminué par les résultats faux-positifs des tests ou par la possibilité que les tests puissent entraîner des traitements non nécessaires. Cet enthousiasme crée un environnement propice à une diffusion prématurée de technologies telles que le scanner du corps total, plaçant le public devant le risque d'un excès de dépistage et d'un excès de traitements.

JAMA. 2004;291:71-78.








Accueil | Numéro Actuel | Numéros Précédents | Page du Patient | Le JAMA-français
Conditions d'utilisation | Politique de confidentialité | Contactez-nous (Anglais)
 
Copyright© 2004 American Medical Association. Tous Droits Réservés.