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  Vol. 293 No. 2, Février 2005 TABLE OF CONTENTS
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RAPPORTS D'ADOLESCENTS SUR LA CONNAISSANCE DES PARENTS DE LEUR FRÉQUENTATION DE CENTRES DE CONTRACEPTION ET LEURS RÉACTIONS À L'AUTORISATION DES PARENTS À LA PRESCRIPTION DE CONTRACEPTIFS

Rachel K. Jones, PhD; Alison Purcell, BA; Susheela Singh, PhD; Lawrence B. Finer, PhD


RÉSUMÉ

Contexte Il a été proposé une législation qui permettrait d'obtenir une autorisation des parents pour les mineurs de moins de 18 ans pour obtenir la prescription d'une contraception dans les centres de planning familial fédéraux.

Objectif Déterminer l'étendue des connaissances actuelles des parents sur l'accès réel de leurs filles adolescentes aux services de planning familial et la réaction des mineurs vis-à-vis des lois permettantaux parents de donner une autorisation pour prescrire une méthode de contrôle des naissances.

Schéma, environnement et participants Au total, 1526 adolescentes de moins de 18 ans recherchant les services du planning familial dans un échantillon de 79 centres de planning familial ont été l'objet d'une enquête entre mai 2003 et février 2004.

Principaux critères de jugement Pourcentages de filles mineures qui rapportaient qu'un parent ou un tuteur était informé qu'elles fréquentaient un centre de planning familial et pourcentage de mineures, autorisées par les parents, qui accéderaient à une contraception dans un centre de planning familial ou auraient des rapports sexuels non protégés.

Résultats Soixante pour cent des mineures rapportaient qu'un parent ou un tuteur savait qu'elles fréquentaient un centre de planning familiar. Cinquante-neuf pour cent de toutes les adolescentes fréquenteraient une consultation pour obtenir une prescription d'un contraceptif même si une notification parentale était nécessaire. Cette réponse était moins fréquente (29,5 %) chez les adolescentes dont les parents n'étaient pas informés de leur visite à ces centres et plus fréquente (79 %) chez celles dont les parents étaient informés. Beaucoup d'adolescentes ont donné plus d'une réponse à l'autorisation nécessaire parentale. Quarante-six pour cent utiliseraient une méthode OTC et 18 % iraient voir un médecin privé. Sept pour cent disaient qu'elles arrêteraient d'avoir des rapports sexuels en réponse, mais seulement 1 % indiquait que ceci serait leur seule réaction. Une adolescente sur 5 n'utiliserait pas de contraception ou se baserait sur une méthode de retrait en réponse à une notification obligatoire des parents.

Conclusions La plupart des adolescentes mineures recherchant les services des plannings familiaux rapportent que leurs parents sont informés qu'elles utilisent les services de ces centres. La plupart continueraient à utiliser les services de ces centres si une notification obligatoire des parents était nécessaire. Mais une législation sur une notification obligatoire des parents augmenterait les comportements sexuels à risque ou sans protection et ainsi l'incidence des grossesses chez les adolescentes et les maladies sexuellement transmissibles.

JAMA. 2005;293:340-348.








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