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  Vol. 294 No. 3, Octobre 2005 TABLE OF CONTENTS
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Comparaison d'une radiothérapie à dose conventionnelle vs à dose élevée de type conformationnel dans les adénocarcinomes cliniquement localisés de la prostate

Essai randomisé et comparatif

Anthony L. Zietman, MD; Michelle L. DeSilvio, PhD; Jerry D. Slater, MD; Carl J. Rossi, Jr, MD; Daniel W. Miller, PhD; Judith A. Adams, MS; William U. Shipley, MD

Affiliations des auteurs: Department of Radiation Oncology, Massachusetts General Hospital, Harvard Medical School, Boston; Loma Linda University Medical Center, Loma Linda, Calif; and American College of Radiology and Radiation Therapy Oncology Group, Philadelphia, Pa.

Correspondance : Anthony L. Zietman, MD, Department of Radiation Oncology, Massachusetts GeneralHospital, Boston,MA02114 (azietman{at}partners.org).


RÉSUMÉ

Contexte Le cancer de la prostate cliniquement localisé est très prévalent chez les hommes aux Etats-Unis, mais la récidive après traitement par radiothérapie conventionnelle est très fréquente.

Objectif Evaluer l'hypothèse qu'une augmentation de la dose d'irradiation délivrée à des sujets de sexe masculin ayant un cancer prostatique cliniquement localisé améliore le pronostic de la maladie.

Schéma, environnement et patients Essai randomisé et comparatif portant sur 393 patients ayant un stade T1b à T2b et des taux d'antigène prostatique spécifique inférieurs (PSA) à 15 ng/ml randomisés entre janvier 1996 et décembre 1999 et traités dans deux établissements universitaires des Etats-Unis. L'âge médian était de 67 ans et le taux médian de PSA était de 6,3 ng/ml. Le suivi médian a été de 5,5 (extrêmes, 1,2-8,2) années.

Intervention Les patients étaient randomisés en vue de recevoir une irradiation par voie externe pour une dose totale soit de 70,2 Gy (dose conventionelle) soit de 79,2 Gy (dose élevée). Ceci était délivré en utilisant une association conformationnelle de rayons à photons et à protons.

Principal critère de jugement Augmentation du taux de PSA (échec biochimique) 5 ans après le traitement.

Résultats Les pourcentages de patients sans échec biochimique à 5 ans ont été de 61,4 % (intervalle de confiance à 95 %, 54,6 % - 68,3 %) pour la dose conventionnelle et de 80,4 % (intervalle de confiance à 95 %, 74,7 % - 86,1 %) pour le traitement à fortes doses (p < 0,001), correspondant à une réduction de 49 % du risque d'échec. L'avantage d'un traitement à dose élevée a été observé dans les deux sous-groupes à risque faible et risque élevé (réduction du risque, 51 % [p < 0,001] et 44 % [p = 0,03], respectivement). Il n'y a pas eu de différence significative des taux de survie globale entre les groupes de traitement. Seulement 1 % des patients ayant reçu une dose conventionnelle et 2 % ayant reçu une dose élevée ont présenté une morbidité urinaire ou rectale aiguë de grade 3 ou plus du Radiation Therapy Oncology Group (RTOG). Jusqu'à présent, seulement 2 % et 1 %, respectivement, ont une morbidité tardive de grade 3 ou plus RTOG.

Conclusions Les patients ayant un cancer prostatique cliniquement localisé ont un risque plus faible d'échec biochimique s'ils reçoivent une radiothérapie à fortes doses plutôt qu'une radiothérapie à dose conventionnelle. Cet avantage est obtenu sans augmentation associée de morbidité urinaire ou rectale aiguë ou tardive de grade 3 RTOG

JAMA. 2005;294:1233-1239.








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