Ce message apparaît peut-être en raison d'une inadaptation de votre moteur de recherché aux références internet requises. Comprenez la raison de l'apparition de ce message et ce que vous pouvez faire pour mieux connaître le site.


Recherche avancée

Institution: STANFORD Univ Med Center  | Mon compte | s'inscrire


  Vol. 294 No. 3, Octobre 2005 TABLE OF CONTENTS
  Résumés
 Cet Article
 •Version anglaise
 •Sauvegarder dans Citation Manager
 •Permissions
 Contenu en rapport
 •Articles similaires dans ce journal

DÉSINTOXICATION À L'HÉROÏNE ASSISTÉE PAR ANESTHÉSIE VS BUPRÉNORPHINE OU ASSISTÉE PAR LA CLONIDINE ET INDUCTION PAR LA NALTRÉXONE

ESSAI RANDOMISÉ

Eric D. Collins, MD; Herbert D. Kleber, MD; Robert A. Whittington, MD; Nicole E. Heitler, MA


RÉSUMÉ

Contexte Une désintoxication rapide aux opiacés par une induction avec des antagonistes aux opiacés utilisant une anesthésie générale est apparue comme étant une approche coûteuse, potentiellement dangereuse et non démontrée pour traiter la dépendance aux opiacés.

Objectif Déterminer comment se compare une désintoxication assistée par anesthésie à une induction rapide avec des antagonistes pour dépendance à l'héroïne avec deux autres méthodes de désintoxication et induction avec un antagoniste.

Schéma, environnement et patients Au total, 106 patients dépendants à l'héroïne cherchant à se traiter, âgés de 21 à 50 ans, ont été randomisés vers un traitement sur trois de sevrage avec hospitalisation durant une période de 72 heures suivies par 12 semaines de traitement d'entretien avec naltréxone en ambulatoire accompagnée d'une psychothérapie préventive des rechutes. Cet essai randomisé a été mené entre 2000 et 2003 au Centre de Recherches Cliniques du Centre Médical de l'Université de Columbia. Le traitement ambulatoire se déroulait avec l'aide du service de recherche sur les troubles liés à la toxicomanie de l'Université de Columbia. Les patients étaient inclus s'ils avaient un statut physique de type I ou II de l'American Society of Anesthesiologists, n'avaient pas de maladie psychiatrique comorbide majeure et n'étaient pas dépendants à d'autres drogues ou alcool.

Traitements Désintoxication rapide aux opiacés assisté par anesthésie avec induction par la naltréxone, désintoxication rapide aux opiacés assisté par buprénorphine avec induction par la naltréxone, et désintoxication rapide aux opiacés assisté par clonidine avec induction plus tardive par la naltréxone.

Principaux critères d'évaluation Scores de sévérité de sevrage sur des échelles objectives et subjectives; pourcentages de patients recevant la naltréxone, achevant une désintoxication à l'hôpital et conservés sous traitement; pourcentages d'échantillons d'urines positifs aux opiacés.

Résultats Les taux moyens de sévérité du sevrage ont été comparables pour les trois traitements. Par rapport à la désintoxication assistée par clonidine, les traitements ayant utilisé des désintoxications assistées par anesthésies et buprénorphine ont eu des taux significativement plus élevés d'induction par la naltréxone (94 % anesthésie, 97 % buprénorphine et 21 % clonidine), mais les groupes n'étaient pas différents pour les taux d'achèvement des désintoxications à l'hôpital. La conservation du traitement pendant 12 semaines n'a pas été significativement différentes parmi les groupes avec 7 sur 35 (20 %) dans le groupe assisté par anesthésie, 9 sur 37 (24 %) dans le groupe assisté par buprénorphine, et 3 sur 34 (9 %) dans le groupe assisté par clonidine. L'induction avec 50 mg de naltréxone a réduit significativement le risque de sorties d'étude (rapport des cotes, 0,28; intervalle de confiance à 95 %, 0,15-0,51). Il n'y a pas eu de différences significatives entre les groupes pour les pourcentages d'échantillons positifs aux opiacés. La procédure ayant utilisé une anesthésie a été associée à 3 événements indésirables menaçant potentiellement le pronostic vital.

Conclusion Ces données ne sont pas en faveur de l'anesthésie générale dans la désintoxication à l'héroïne avec induction rapide par un antagoniste aux opiacés.

JAMA. 2005;294:903-913.








Accueil | Numéro Actuel | Numéros Précédents | Page du Patient | Le JAMA-français
Conditions d'utilisation | Politique de confidentialité | Contactez-nous (Anglais)
 
Copyright© 2005 American Medical Association. Tous Droits Réservés.