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  Vol. 298 No. 16, 24/31 octobre 2007 TABLE OF CONTENTS
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Information des populations à faibles revenus et délivrance des services sociaux et médicaux dus en Inde rurale

Une étude contrôlée randomisée par groupe

Priyanka Pandey, PhD; Ashwini R. Sehgal, MD; Michelle Riboud, PhD; David Levine, MD, ScD; Madhav Goyal, MD, MPH


RÉSUMÉ

Contexte Le manque de connaissances concernant les services médicaux et sociaux légalement dus peut contribuer à une délivrance médiocre de ces prestations dans les pays en développement, en particulier chez les personnes de faible statut socioéconomique.

Objectif Déterminer l'impact de l'information des populations rurales à faibles revenus sur les services qui leur sont dus.

Schéma, cadre et participants Étude contrôlée randomisée par groupe, menée de mai 2004 à mai 2005 dans 105 groupes de village sélectionnés aléatoirement dans l'État de l'Uttar Pradesh, en Inde. Les ménages (548 dans le groupe intervention et 497 dans le groupe témoin) ont été sélectionnés selon un plan d'échantillonnage systématique, et étaient de caste inférieure et de castes intermédiaire à supérieure.

Intervention Quatre à 6 réunions publiques ont été tenues dans chaque groupe de village recevant l'intervention, pour diffuser des informations sur les services de santé et d'éducation dus, ainsi que sur les devoirs de gouvernance du village. Aucune intervention n'a eu lieu dans les groupes de village témoin.

Principaux critères d'évaluation Visites de sages-femmes ; examens prénatals, vaccination antitétanique, et suppléments prénatals administrés aux femmes enceintes; vaccination des nourrissons; sur-taxation des frais de scolarité ; tenue de réunions du conseil du village; et travail de développement dans les villages.

Résultats À l'enquête initiale, aucune différence significative n'était observée dans la délivrance auto-rapportée des services médicaux et sociaux. Après 1 an, les villageois du groupe intervention rapportaient une meilleure délivrance de plusieurs services comparé à ceux du groupe témoin; une analyse multivariée indiquait une augmentation de 30 % des examens prénatals (intervalle de confiance [IC] à 95 %, 17 %-43 %; p < 0,001), de 27 % des vaccinations antitétaniques (IC 95 %, 12%-41%) ; p < 0,001), de 24 % des suppléments prénatals administrés (IC 95 %, 8 %-39 % ; p = 0,003), de 25 % des vaccinations de nourrissons (IC 95 %, 8 %-42 % ; p = 0,004), ainsi qu'une réduction des frais de scolarité en surplus de 8 roupies (IC 95 %, 4-13 roupies ; p < 0,001). Une analyse des différences entre différences indiquait une augmentation de 21 % des réunions du conseil du village rapportées (IC 95 %, 5 %-36 % ; p = 0,01). Aucune amélioration n'était rapportée dans les visites de sages-femmes ou dans le travail de développement effectué dans les villages. Tant les ménages de caste inférieure que ceux des castes intermédiaires à supérieures de l'intervention ont rapporté des améliorations significatives dans la délivrance des services.

Conclusions En Inde, l'information des populations rurales à faibles revenus sur les services qui leur étaient dus induisait une amélioration de la délivrance des prestations médicales et sociales, tant dans les ménages de caste inférieure que dans ceux de castes intermédiaire à supérieure. Les interventions axées sur l'éducation des populations à faibles revenus sur les services auxquels elles ont droit pourraient contribuer à améliorer ces prestations.

Trial Registration clinicaltrials.govIdentifier:NCT00421291

JAMA. 2007;298(16):1867-1875


La délivrance des services médicaux et sociaux est souvent inadéquate dans les pays en développement, notamment en Inde, partiellement en raison des ressources limitées attribuées par les autorités et les organismes donateurs.1,2 Cependant, l'augmentation des dépenses pourrait ne pas suffire à l'amélioration de ces prestations. L'allocation effective des ressources aux communautés démunies et l'obtention d'un travail consciencieux des agents de l'État restent des défis majeurs dans de nombreux services publics à travers le monde.1,3-5

Les mauvaises prestations des services publics peuvent résulter de mécanismes de responsabilisation déficients dans les pays en développement.1,6-8 Ainsi, 25 % à 35 % des travailleurs sanitaires et enseignants payés par l'état s'absentent à leur guise, tout en étant rarement licenciés pour absences répétées.9-11 Un certain nombre de pays en développement, incluant l'Inde, décentralisent le contrôle des services publiques en le confiant aux administrations locales,12,13 dans le but de renforcer l'obligation des prestataires de soins de rendre des comptes à la communauté locale.7 Cependant, les rapports anecdotiques et les sondages indiquent que les communautés et les membres des administrations locales sont mal informés des services qu'ils peuvent requérir, ainsi que de la nature des contrôles mandatés par l'État dont ils disposent.4,8 Les comités de surveillance locaux n'organisent que de rares réunions, et leurs membres sont souvent ignorants des problèmes de prestations de services. Dans ce contexte, la pauvreté endémique et les divisions sociales telles que les castes compliquent également les actions individuelles ou collectives visant à améliorer la délivrance des services.14

L'Uttar Pradesh se place au 23ème rang des 32 États indiens, en termes de proportion d'individus vivant en dessous du seuil de pauvreté.15 En Inde, le seuil de pauvreté est défini par les dépenses nécessaires pour subvenir à ses besoins en calories, et n'inclut pas l'argent nécessaire pour l'habillement ou le logement.15 Près de 35 % du pays vit avec moins de $1 par jour, ce qui représente la région ayant le plus grand pourcentage de pauvres aux côtés de l'Afrique subsaharienne.16 Selon le National Family Health Survey,17 seulement 64 % des femmes vivant en zone rurale dans l'Uttar Pradesh bénéficient de soins anténatals. Soixante seize pour cent des naissances ne sont pas assistées par un professionnel de santé compétent, et seulement 10 % des femmes vivant en zone rurale rapportent recevoir des soins postnatals. Quatre-vingts pour cent des enfants de moins de 2 ans n'ont pas reçu l'ensemble des vaccinations requises. Malgré le manque de données détaillées sur ces services au niveau des districts, d'autres études menées dans l'Uttar Pradesh ont trouvé des résultats similaires.18,19 En dépit de la gratuité de l'éducation, la plupart des personnes bénéficient d'un niveau d'instruction inférieur au lycée, et moins de 60 % de la population est alphabétisée.17,20 Dans l'Uttar Pradesh, 26 % des enseignants pratiquent l'absentéisme.21

Les mesures renforçant l'obligation des services publics de rendre des comptes à la communauté pourraient améliorer la quantité et la qualité des prestations. L'une des façons de renforcer cette responsabilisation pourrait consister à diffuser des informations permettant l'autonomisation des dépositaires d'enjeux. Ainsi, une récente campagne médiatique menée en Ouganda, dénonçant publiquement des détournements de fonds de l'école primaire, a entraîné une réduction de 80 % à 20 % de ces pratiques.22 Cependant, il n'existe pas de données concernant des campagnes d'information impliquant une assignation aléatoire dans des groupes d'intervention et témoin, avec une évaluation rigoureuse des résultats.

Nous avons donc tenté de mener une étude contrôlée randomisée dans la population, pour déterminer l'impact de la diffusion d'informations sur les services médicaux et sociaux délivrés. Nous avons supposé que si les individus possèdent des informations détaillées sur les services publics auxquels ils ont légalement droit, ils pourraient être en mesure de requérir ces services auprès des agents de l'État, et être moins susceptibles d'accepter la petite corruption.


MÉTHODES

Cadre et sélection de l'échantillon

Nous avons mené cette étude contrôlée randomisée par groupe de mai 2004 à mai 2005 dans l'Uttar Pradesh, État du nord de l'Inde ayant une population de 170 millions d'habitants.20 Sur les 70 districts de cet État, nous nous sommes limités à 21 districts du centre, du centre-est, et du sud, dans lesquels nous avions précédemment effectué des enquêtes. Les districts se composent d'environ 14 blocs, incluant chacun une moyenne de 65 groupes de village. À partir d'une liste complète de blocs et de groupes de village, nous avons utilisé un générateur de nombres aléatoires pour sélectionner au hasard 1 bloc dans chaque district, puis 5 groupes de village dans chaque bloc. Nous avons ensuite assigné aléatoirement les districts aux bras intervention ou témoin. En ne sélectionnant aléatoirement que 5 groupes de village d'environ 1 000 habitants dans chaque district, nous avons étendu la sélection des 105 groupes de village sur 21 districts afin de minimiser toute communication potentielle entre les villages des groupes intervention et témoin. Bien que les districts aient été adjacents, aucun bloc n'était contigu et les groupes de village étaient éloignés les uns des autres. Les trajets d'un village à l'autre étaient difficilement envisageables. Le groupe de village (également appelé « gram panchayat »), qui est la plus petite structure administrative, se compose d'environ 1 à 3 villages adjacents, qui élisent un chef local et des membres du conseil. Chaque district se compose en moyenne de 956 groupes de village. Chaque groupe de village inclus dans l'étude comprenait en moyenne 409 ménages et une population moyenne de 2 343 habitants.20

Les districts sélectionnés appartenaient tous à un même État ; la disponibilité et l'accès aux services publics de santé et d'éducation sont largement déterminés par la politique au niveau de l'État. La population était similaire en termes d'ethnie et de culture, et partageait une langue commune, l'hindi.

La Figure présente l'organigramme des participants dans l'étude. Cinq groupes de village de chacun des 21 districts éligibles ont été sélectionnés aléatoirement pour être inclus dans le groupe intervention ou témoin. Nous avons échantillonné 10 ménages par groupe de village.


Figure 1
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Figure.. Organigramme des groupes de village et des ménages dans l'étude

a 21 districts sélectionnés ayant fait l'objet de précédentes enquêtes par les auteurs.


Nous avons identifié 5 ménages de caste inférieure (également appelée basse caste) de chaque groupe de village, en sélectionnant d'abord un point de départ arbitraire dans le principal quartier de caste inférieure, puis en sélectionnant chaque cinquième ménage à partir de ce point de départ. Nous avons utilisé une méthode similaire pour identifier 5 ménages de castes intermédiaire à supérieure de chaque groupe de village. Les villages ne sont pas construits selon un plan méthodique et se composent de nombreuses ruelles et passages formant un réseau. Dans le bras de l'intervention, 252 ménages de basse caste et 296 ménages de castes intermédiaire à supérieure étaient systématiquement sélectionnés pour l'enquête initiale. Douze ménages du groupe d'intervention ont déménagé avant l'enquête finale. Dans le bras témoin, 245 ménages de basse caste et 252 de castes intermédiaire à supérieure ont été systématiquement sélectionnés pour l'enquête initiale. Huit ménages du groupe témoin ont déménagé avant l'enquête finale.

Nos calculs de la taille d'échantillon de l'étude randomisée par groupe étaient basés sur un seuil de signification de 5 % et une puissance de 80 %. La taille de l'échantillon et les calculs de puissance sont fonction du nombre de groupes de village plutôt que du nombre de ménages par groupe de village. En ce qui concerne les critères proportionnels, pour détecter une augmentation de 0,2 sur une proportion témoin de 0,5, avec 10 ménages par groupe et un coefficient de variation de 0,5, nous avons estimé avoir besoin d'un total de 94 groupes (47 par bras). L'augmentation du nombre de ménages au-dessus de 10 ne réduisait pas significativement le nombre de groupes de village requis. Concernant les frais de scolarité, pour détecter une réduction de 10 roupies à partir d'un témoin de 35 roupies avec 10 enfants par groupe, une déviation standard de 15 roupies, et un coefficient de variation de 0,5, nous avons estimé avoir besoin d'un total de 82 groupes. Notre taille d'échantillon réelle incluait un total de 105 groupes.23

Enquête initiale

Les ménages étaient invités à participer à l'enquête initiale s'ils avaient au moins 1 enfant inscrit à l'école primaire publique du village. L'école n'est pas obligatoire, bien que les enfants bénéficient d'un droit à une instruction de base. Une récente étude, datant de 2005, menée dans 69 districts de l'Uttar Pradesh, indiquait que 93 % de la totalité des enfants âgés de 6 ans à 14 ans étaient inscrits à l'école. Soixante trois pour cent de l'ensemble des enfants étaient inscrits dans des écoles publiques.24 Dans certains villages, aucun des ménages de castes intermédiaire à supérieure n'avait d'enfant inscrit dans une école publique. Dans ce cas, nous avons inclus 5 familles de castes intermédiaire à supérieure, même si leurs enfants n'allaient pas à l'école publique. Dans 3 groupes de village recevant l'intervention, nous n'avons pu localiser aucun ménage de basse caste, et avons sélectionné à leur place des ménages de castes intermédiaire à supérieure. Cinq groupes de villages de l'intervention et 1 groupe de village témoin incluaient moins de 5 ménages de basse caste. Un total de 21 ménages supplémentaires de castes intermédiaire à supérieure dans les villages de l'intervention, et de 2 ménages supplémentaires de castes intermédiaire à supérieure dans les villages témoin ont été sélectionnés pour préserver la taille d'échantillon globale. Cette méthode a produit une distribution légèrement inégale des ménages de caste inférieure vs intermédiaire à supérieure. Sur les 548 ménages des groupes de village recevant l'intervention, 252 (46 %) étaient de basse caste. Sur les 497 ménages des groupes de village témoin, 245 (49 %) étaient de basse caste.

Nous avons utilisé la définition du ménage du recensement indien, « groupe de personnes partageant au quotidien un même logement et prenant leurs repas dans une cuisine commune », et la définition de caste adoptée par le gouvernement de l'État.25-28 Nous avons relevé la caste de chaque ménage et avons utilisé une liste exhaustive fournie par les autorités pour déterminer s'il appartenait à la caste inférieure, intermédiaire ou supérieure. La caste inférieure se réfère aux « intouchables » (également appelée basse caste), qui figurent au bas de la hiérarchie castéiste et socioéconomique.29 Le critère de classification dans cette catégorie est un « extrême retard social, éducatif et économique, lié à la pratique traditionnelle de l'intouchabilité ».26 La caste intermédiaire se réfère aux « autres castes inférieures », qui sont définies comme des castes de statut socioéconomique historiquement bas. La caste supérieure se réfère à toutes les autres. Nous avons choisi la moitié de notre échantillon dans des basses castes parce qu'elles dépendent de manière disproportionnée des services publics, comparé aux castes supérieures qui sont plus souvent en mesure de recourir aux services des médecins et des écoles privés. Dans la mesure où la surtaxation des frais de scolarité est une pratique répandue dans les villages, nous avons sélectionné des ménages ayant des enfants scolarisés pour évaluer les impacts éventuels sur ce critère. Nous avons axé notre étude sur des districts du nord de l'Inde où nous avions précédemment menée un travail d'enquête, parce que cela nous permettait de disposer de la clairvoyance et de la familiarité nécessaires pour effectuer une campagne d'information. Les enquêtes étaient menés par le biais d'entretiens en personne, administrés par une équipe d'assistants de recherche formés, bénéficiant d'une expérience dans l'administration d'enquêtes dans des ménages ruraux en Uttar Pradesh. Les enquêtes ont été effectuées dans la langue locale, l'hindi, et ont été préalablement testées dans des villages extérieurs aux groupes de l'échantillon. À l'inclusion, les ménages n'étaient pas instruits du fait que des rencontres d'informations seraient organisées ultérieurement, et ils ne savaient pas qu'ils seraient réinterrogés 1 an plus tard.

Les deux parents de chaque ménage questions devaient répondre à plusieurs sur l'accès aux services médicaux et sociaux. Les questions sur les services de santé portaient sur les points suivants: visite d'une sage-femme dans le village au cours des 4 dernières semaines; cas de grossesse dans le ménage au cours des 12 derniers mois, et dans l'affirmative, s'il y avait eu un examen prénatal, une vaccination antitétanique, et des suppléments prénatals (comprimés de fer/acide folique) ; et présence d'un enfant de moins d'1 an dans le foyer, et dans l'affirmative, si il ou elle avait reçu des vaccins. Les questions sur les services sociaux portaient sur le nombre d'enfants scolarisés en primaire dans le village au cours de la précédente année scolaire et sur le montant des frais de scolarité demandés, sur la tenue d'une réunion du conseil du village dans les 6 derniers mois, et sur la réalisation d'un travail de développement dans le village.

Intervention

Une campagne d'information a été menée dans chaque groupe de village assigné à l'intervention, en juin 2004. La campagne d'information était effectuée en 2 parties dans chaque groupe de villages, à 2 semaines d'intervalle. Chaque partie consistait en 2 à 3 réunions, et en distribution de posters et de brochures. Les résidents étaient informés à l'avance des dates et des lieux des réunions; celles des quartiers de basse caste, et celles des castes intermédiaire à supérieure étaient tenues séparément. Chaque réunion durait environ une heure et comportait une présentation de 15 minutes sur une cassette audio qui était passée 2 fois, des séances de questions, et une distribution de brochures. Il était notifié aux participants que les informations émanaient des autorités, et qu'elles étaient diffusées dans l'intérêt du public par notre équipe de recherche et une organisation non gouvernementale (Sahbhagi Shikshan Kendra) basée dans l'Uttar Pradesh.30

Afin de garantir une campagne d'information homogène, les assistants de recherche lisaient une introduction préparée à l'avance et n'étaient autorisés à répondre qu'aux questions disposant de réponses figurant sur les brochures. Il n'était pas répondu à toute autre question ou problème. La présentation, les brochures, et les posters étaient axés sur les informations suivantes. Les informations sur les services de santé incluaient les jours et les heures spécifiques de disponibilité d'une sage-femme dans le village ; l'obligation de la sage-femme de dispenser gratuitement des soins prénatals et postnatals, incluant les vaccins antitétaniques et les suppléments prénatals pour la mère, ainsi que des soins et des vaccins pour les nourrissons ; les centres médicaux disponibles pour les soins plus spécialisés ; et où s'adresser pour se plaindre de la qualité ou de la quantité des services médicaux. Les informations sur les services sociaux incluaient le montant des frais de scolarité pour les enfants de castes inférieure et intermédiaire à supérieure, les sources et la surveillance des fonds alloués à l'éducation, les obligations des comités de surveillance, les contraintes relatives aux réunions semestrielles du conseil du village, l'organisation et le financement du gouvernement du village, ainsi que le travail de développement, le droit d'obtenir des copies des registres du village, et où s'adresser pour se plaindre de l'éducation ou des problèmes de gouvernance du village. Les informations fournies dans la présentation et dans les brochures étaient recueillies auprès des départements de santé, d'éducation et de gouvernance de village de l'Uttar Pradesh. Selon le comptage des personnes présentes aux réunions d'information, 14 % des résidents de la totalité des groupes de village ont assisté à la 1ère partie et 11 % ont assisté à la 2ème partie. En cas de chevauchement éventuel, nous estimons que 14 % à 25 % des résidents de chaque groupe de village de l'intervention ont assisté à une présentation. Nous avons atteint notre niveau cible de présence, qui était de 250 personnes pour chaque partie (environ 11 % de la population moyenne du village). Aucune campagne d'information n'a été tenue dans les villages du groupe témoin.

Enquête complémentaire

Les participants à l'enquête initiale ont été réinterrogés 12 mois plus tard par des assistants de recherche aveugles à l'assignation. Pour maintenir cet aveugle, il n'était pas demandé aux personnes du groupe d'intervention si elles avaient assisté à une réunion d'information.

Deux ans après notre intervention, Nous avons mené des réunions de groupes d'étude dans 20 villages de l'intervention sélectionnés aléatoirement. Nous avons tenu 3 réunions de groupes d'étude dans chaque village, pour les groupes de castes intermédiaire à supérieure, de caste inférieure, et de femmes de basse caste. Chaque réunion incluait environ 20 participants adultes volontaires, auxquels il était demandé s'ils se souvenaient de la campagne d'information, s'ils avaient discuté des informations avec des tiers par la suite, si l'un des villageois avait abordé les problèmes de délivrance des services avec les prestataires, pourquoi davantage de changements significatifs n'étaient pas survenus dans le village, et ce qui pouvait être fait pour améliorer notre campagne d'information.

Analyse

Les frais de scolarité en excès étaient définis par les frais payés par les élèves moins le montant légal pouvant leur être facturé (1 USD = 45 roupies). L'unité d'analyse pour ce critère était l'enfant individuel. L'unité d'analyse pour les autres critères (visites des sages-femmes, travail de développement dans le village, entre autres) était le ménage. Pour chaque critère, nous avons comparé les groupes intervention et témoin, en ajustant les erreurs standard sur un regroupement au niveau des villages. Pour ces analyses, nous avons utilisé les commandes de régression et de regroupement du logiciel statistique Stata 9.2 (StataCorp, College Station, Texas). La valeur de p < 0,05 était définie comme seuil de signification.

Pour 5 des 8 critères, il n'a pas été possible de comparer les changements intra-ménages entre les enquêtes initiale et complémentaire, dans la mesure où les ménages qui répondaient initialement sur ces critères n'étaient souvent plus en mesure de le faire à 1 an. Ainsi, un ménage rapportant initialement sur les critères prénatals n'avait plus de femme enceinte pour répondre sur ces points à 1 an. Dans ce cas, nous avons effectué en sus une régression multivariée comparant les groupes intervention et témoin à 1 an, en utilisant un modèle à effets aléatoires, avec des effets aléatoires au niveau des villages et des erreurs standard ajustées au niveau des villages. La régression était ajustée sur la population totale du groupe de village, la taille du district, la caste du ménage, et le niveau le plus élevé d'instruction atteint dans le ménage. Pour les 3 autres critères, se composant des visites des sages-femmes, des réunion du conseil du village, et du travail de développement dans le village, nous avons effectué une analyse des différences entre différences intra-ménages, en utilisant un modèle à effets aléatoires au niveau du groupe de village et un ajustement des erreurs standard au niveau du groupe de village.

Les groupes d'étude étaient analysés par proportion de répondants. Les citations représentant des thèmes dominants ont été consignées.

Considérations éthiques

Notre campagne d'information et nos enquêtes ont été approuvés par le département de gouvernance des villages de l'Uttar Pradesh et par le comité d'éthique de la John Hopkins University. Avant d'effectuer les enquêtes, nous avons préalablement contacté le chef de village élu localement, avec l'accord de l'État, et obtenu son autorisation. Un assistant de recherche a ensuite obtenu le consentement éclairé oral des deux parents, avant d'administrer le questionnaire aux ménages. Si le père du foyer n'était pas disponible, il était demandé à un autre adulte de sexe masculin de le remplacer.


RÉSULTATS

Caractéristiques initiales

Les districts des groupes intervention et témoin étaient similaires en termes d'indicateurs socioéconomiques, et leurs caractéristiques moyennes étaient similaires aux moyennes de l'État (Tableau 1).20,24,31,32 Les districts variaient de 180 000 à 555 000 ménages ruraux et d'une population rurale de 1,2 million à 3,7 millions.20


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Tableau1.. Caractéristiques initiales des groupes de village et des districts d'intervention et témoin

a Données manquantes pour 1 district témoin.

b Données manquantes pour 2 groupes de village.

c Données manquantes pour 1 groupe de village.

d Valeur de p basée sur erreurs standard ajustées au niveau des groupes de village.


Seuls 16 % de la population de ces districts vivent dans des zones urbaines. Un tiers de leur population vit en dessous du seuil de pauvreté, qui correspond à un revenu de $ 90 par personne par an.20 Le taux de mortalité infantile est de 89 pour 1 000 naissances vivantes.31 Seuls 46 % des enfants sont vaccinés. Bien que la plupart des enfants soient inscrits à l'école, le taux d'alphabétisation n'est que de 56 %.24

Les groupes de village étaient caractérisés par un nombre substantiel de résidents de caste inférieure, un faible taux d'alphabétisation, un accès à l'électricité inférieur au niveau universel, et un nombre restreint d'écoles primaires (Tableau 1).

Les groupes de villages de l'intervention et témoin ne différaient pas en termes de caractéristiques démographiques et de développement.

Notre enquête initiale ne révélait aucune différence significative entre les ménages des groupes intervention et témoin au regard des critères de santé, d'éducation, et de gouvernance (Tableau 2). Cependant, elle indiquait une délivrance inadéquate des services concernés pour les deux groupes. Seulement deux-tiers environ des ménages avaient reçu la visite d'une sage-femme, environ la moitié des femmes enceintes et des nouveau-nés avaient reçu des soins médicaux spécifiques, et les frais de scolarité en excès atteignaient environ 30 roupies par an. De plus, seulement un tiers des ménages rapportait la tenue d'une réunion du conseil du village ou l'accomplissement d'un travail de développement dans le village.


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Tableau 2.. Services sociaux et médicaux initiaux et finaux pour tous les ménagesa

Abréviation : IC, intervalle de confiance.

a Les cellules vides indiquent qu'une analyse de différence entre différences n'a pas pu être effectuée, selon les explications figurant au chapitre « Méthodes ».

b Utilisant un modèle de régression à effets aléatoires.

c Les différences peuvent ne pas faire une somme exacte en raison des arrondis.

d Valeurs de p basées sur erreurs standard ajustées au niveau des groupes de village.


Évolutions des services médicaux et sociaux

Après 1 an, les villageois de l'intervention remarquaient une amélioration dans la délivrance de plusieurs services comparé aux villageois du groupe témoin, dans lequel la plupart des critères présentaient soit une dégradation soit une absence de changement (Tableau 2). Les changements dans les ménages de caste inférieure et intermédiaire à supérieure étaient généralement similaires (Tableau 3 et Tableau 4). Cependant, les différences entre les ménages de caste inférieure des groupes intervention et témoin n'étaient pas statistiquement significatives pour les vaccinations antitétaniques et l'administration de suppléments prénatals (Tableau 3).


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Tableau 3.. Services médicaux et sociaux initiaux et finaux pour les ménages de basse caste

Abréviations: IC, intervalle de confiance.

a Les différences peuvent ne pas faire une somme exacte en raison des arrondis.

b Valeurs de p basées sur erreurs standard ajustées au niveau des groupes de village.



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Tableau 4.. Services médicaux et sociaux initiaux et finaux dans les ménages de castes intermédiaire à supérieure

Abréviation: IC, intervalle de confiance.

a Les différences peuvent ne pas faire une somme exacte en raison des arrondis.

b Valeurs de p basées sur erreurs standard ajustées au niveau des groupes de village.


Dans une régression multivariée à effets aléatoires comparant les villageois des groupes de l'intervention et témoin à 1 an (Tableau 5), en points de pourcentage, les villageois du groupe intervention rapportaient une augmentation des examens prénatals (30 % ; p < 0,001), des vaccinations antitétaniques (27 % ; p < 0,001), des suppléments prénatals (24 % ; p = 0,003), des vaccinations des nourrissons (25 % ; p = 0,004), et une réduction des frais de scolarité en excès (8 roupies ; p < 0,001). Lorsque les différences étaient calculées en variation entre l'enquête initiale et l'évaluation finale entre les groupes intervention et témoin pour les 3 critères où cela était possible, une supériorité de 21 % dans la fréquence des réunions du conseil du village était observée dans le groupe d'intervention comparé au groupe témoin (p = 0,01). Il n'y avait pas de différence significative entre les groupes d'intervention et témoin dans les visites de sages-femmes ou dans le travail de développement (Tableau 2).


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Tableau 5.. Différences multivariées dans la totalité des ménages à l'enquête complémentairea

Abréviation: IC, intervalle de confiance.

a Utilisant un modèle de régression à effets aléatoires avec ajustement sur la population du district, la population du groupe de village, la caste du ménage, et le niveau d'éducation.

b Valeurs de p basées sur erreurs standard ajustées au niveau des groupes de village.


Groupes d'étude

Soixante-deux pour cent (694/1 118) des participants de 60 groupes d'étude se souvenaient de la campagne d'information. Sur ce nombre, au moins 25 % déclaraient avoir abordé les problèmes de délivrance des services avec des fournisseurs de service individuels, bien que seulement 5 % les aient abordés en réunion du conseil du village ; 43 % rapportaient une amélioration de la délivrance des services de santé et d'éducation après la campagne d'information. Cependant, moins de 8 % rapportaient un quelconque changement dans l'organisation des réunions du conseil du village.

Quarante pour cent des participants aux groupes d'étude (278 membres) ont déclaré avoir discuté des informations avec des tiers. Sur les 276 membres ayant déclaré ne pas avoir discuté des informations avec des tiers, 58 % pensaient que c'était inutile, 20 % disaient ne pas avoir suffisamment bien compris l'information, et 9 % évoquaient des craintes. Lorsque nous avons demandé pourquoi davantage de changements significatifs n'étaient pas survenus dans les activités d'amélioration du village, l'un des thèmes prédominants était que le chef du village élu tendait à être inabordable. Les réponses typiques des castes intermédiaire à supérieure étaient que le « travail du chef du village est fait dans l'intérêt de ses hommes. » Les basses castes répondaient de même, en citant également la caste comme un obstacle.

Lorsqu'ils étaient interrogés sur la manière dont nous pourrions améliorer la campagne d'information, beaucoup répondaient que les campagnes d'information devraient avoir lieu tous les deux ou trois mois et qu'elles devraient inclure la présence du chef du village, ainsi que de son secrétaire.


COMMENTAIRE

Nous avons trouvé que l'instauration d'un programme d'information structuré sur les services dus aux villageois, dans des districts du nord de l'Inde, améliorait la délivrance des services médicaux et sociaux dans les ménages de basse caste et de castes intermédiaire à supérieure. Des améliorations étaient observées dans les services prénatals, les vaccinations des nourrissons, les frais de scolarité supplémentaires, et l'organisation des réunions du conseil du village. Bien qu'aucune augmentation n'ait été observée dans les visites des sages-femmes, 20 % à 25 % de ménages en plus, dans les villages du groupe d'intervention, rapportaient que les femmes avaient reçu des soins prénatals et que leurs nourrissons avaient été vaccinés, suggérant que la sage-femme prodiguait davantage de soins lors de ces visites. Bien que la plupart des critères aient présenté une dégradation ou une absence de changement dans les villages témoin, ils présentaient presque tous une amélioration dans les villages de l'intervention, suggérant que dans un environnement caractérisé par une tendance globale à la dégradation de certains services, l'intervention permettait au minimum de s'y soustraire.

Les critères prénatals se sont dégradés dans les villages du groupe témoin, une conséquence potentielle du nombre inférieur des visites de la sage-femme, qui peuvent fluctuer d'une année à l'autre en fonction de facteurs locaux. Le manque de ressources ou de supervision, qui peut être influencé par les changements de gouvernement, pourrait réduire ses motivations à effectuer les visites dans les villages. Cette année-là, l'État avait subi un changement de gouvernement et s'était doté d'un nouveau chef de gouvernement (chief minister) et d'un nouveau parti dirigeant. Bien que la majorité des lignes directrices soient restées similaires, leur degré d'application peut avoir varié consécutivement au changement de dirigeant. Les villages de l'intervention rapportaient une augmentation de 5 % des femmes enceintes à 1 an comparé à ceux du groupe témoin, ce qui pourrait s'expliquer par des mariages supplémentaires ou une légère augmentation de la fertilité cette année-là.

Le travail de développement dans les villages a augmenté dans les deux bras, et peut avoir été influencé par les élections attendues 3 mois après notre enquête finale. Il arrive souvent que les dépenses liées au développement des villages augmentent peu avant des élections locales. Il est peu probable qu'un changement dans les ressources mêmes des groupes de village puisse expliquer l'augmentation du travail de développement et la diminution des services prénatals. Les fonds destinés au développement sont directement versés sur les comptes des groupes de village et sont gérés par le chef de village élu. Les sages-femmes ne sont pas subordonnées à ce dernier et reçoivent leurs ressources séparément. La tenue des réunions du conseil de village s'est dégradée dans les groupes témoin ; ces réunions sont supposées constituer un forum permettant d'évaluer les plaintes et les progrès dans le groupe de village. Cependant, avec les élections imminentes, l'organisation d'un tel forum peut avoir été perçue par le chef de village comme un obstacle à ses chances de réélection, ce qui peut expliquer son absence.

Il peut arriver que les enseignants disparaissent avec les surplus de frais de scolarités taxés, les parents ne connaissant pas la tarification réelle et pouvant être défavorisés par leur illettrisme. Les frais réels s'élèvent entre 0 et 12 roupies par enfant par an, en fonction de la classe de l'enfant et de la caste.33 À un an, les ménages de l'intervention rapportaient être surtaxés de 10 roupies de moins, tandis qu'aucune réduction notable n'était observée dans les frais imputés aux ménages du groupe témoin.

Les groupes d'étude suggèrent que les améliorations observées résultaient d'une communication accrue parmi les villageois et entre les villageois et les prestataires de services publics dans les villages recevant l'intervention. Cependant, le dialogue avec le dirigeant du village était limité en raison d'un sentiment d'inutilité et de crainte.

Une précédente étude sur ce sujet a décrit de larges défaillances dans la délivrance des services.34 Cependant, peu d'études randomisées sur des interventions visant à améliorer les prestations de services publics ont été effectuées.35 Nos résultats soulignent l'importance d'habiliter les communautés à favoriser les actions individuelles et collectives,1,34 notamment dans la mesure où un certain nombre de pays en développement, dont l'Inde, ont décentralisé le contrôle des services publics pour le confier aux administrations locales.12,13

L'autonomisation nécessite souvent des ressources considérables pour engager les membres de la communauté à s'impliquer dans les questions qui les concernent.14

Bien que nous ayons informé les villageois sur leurs droits aux services, ainsi que sur les procédures de plainte, nous ne leur avons pas recommandé d'exiger ces services ni de porter plainte. Les améliorations significatives observées dans les services de base suggèrent que les villageois sont capables d'un certain degré d'autonomisation, une fois qu'ils ont reçu les bonnes informations. Cependant, des obstacles significatifs à l'action collective ont été révélés, qui justifient clairement de nouvelles études.

Le coût total de l'intervention n'était que de $ 4 000, ce qui équivaut à environ $ 0,22 par ménage dans un groupe de village. Si les autorités ou les organisations locales pouvaient diffuser ces informations à la radio ou dans les journaux, cela pourrait permettre une réduction de ce coût.

Les points forts de notre étude incluent la grande taille de l'échantillon, dans un État qui partage une grande majorité des mêmes problèmes de prestation de services avec d'autres États indiens,34 l'utilisation d'une intervention pratique pouvant être facilement adaptée à d'autres régions, et un plan rigoureux d'étude contrôlée randomisée par groupe. Cependant, notre intervention n'a pas réussi à accroître les visites de sage-femme ou le travail de développement, suggérant que de nouvelles études sont nécessaires pour déterminer la manière d'améliorer ces facteurs. En outre, les ménages de caste inférieure semblent moins favorisés dans 2 domaines, les vaccinations antitétaniques et les suppléments prénatals, que les castes intermédiaire à supérieure, suggérant que les ménages de basse caste se heurtent à de plus grands obstacles à l'action individuelle ou collective, ou qu'ils sont mal informés de l'importance de ces services.

Plusieurs limites doivent être considérées dans l'interprétation de nos résultats. Premièrement, les données recueillies étaient basées sur l'auto-déclaration parce qu'il n'existe pas de registres papier fiables sur les visites des sages-femmes, les services prénatals, les vaccinations ou les suppléments de frais de scolarité. Bien qu'il existe des registres des réunions de gouvernance du village, ils sont souvent falsifiés. Deuxièmement, il est possible que les villageois de l'intervention aient été plus susceptibles de prêter attention à la délivrance des services que ceux du groupe témoin (biais de rappel). Troisièmement, nos données n'incluent aucune donnée de morbidité ou de mortalité, qui présentent cependant une association documentée avec les soins prénatals.36,37

Quatrièmement, nous nous sommes concentrés sur les villages d'une seule-bien qu'étendue- région géographique. Le contenu et la diffusion de cette intervention doivent être adaptés selon les contextes des autres États indiens et des autres pays en développement. Les futures études pourraient porter sur une meilleure définition de la nature et de la forme des campagnes d'information, en tenant compte des niveaux d'alphabétisation des diverses communautés, sur le renforcement de la supervision communautaire des services, sur un meilleur ciblage des ménages de plus faible statut socioéconomique, et sur l'évaluation de la durabilité. La durabilité pourrait dépendre du ciblage des interventions dans l'éducation primaire et dans la gouvernance, ainsi que dans le domaine de la santé.38

Soixante-dix pour cent de la population indienne vit dans les villages et tirerait profit d'une amélioration des services de base.20 Les interventions visant à instruire les populations à faible revenu sur les services qui leur sont dus pourraient en optimiser la délivrance. Ces interventions sont prometteuses et constituent des moyens à faible coût d'améliorer la santé et le bien-être des individus dans les pays en développement.


Informations sur les auteurs

Correspondance : Madhav Goyal, MD, MPH, Division of General Internal Medicine, Johns Hopkins School of Medicine, 2024 E Monument St #1-500H, Baltimore, MD 21287 (madhav{at}jhmi.edu).

Contributions des auteurs : Ls Drs Pandey et Goyal ont eu un accès complet à toutes les données de l'étude et acceptent la responsabilité de l'intégrité des données et de l'exactitude de l'analyse des données.

Conception et schéma de l'étude : Pandey, Riboud, Levine, Goyal.

Receuil des données : Pandey, Levine, Goyal.

Analyse et interprétation des données : Pandey, Sehgal, Riboud, Levine, Goyal.

Rédaction du manuscrit : Pandey, Levine, Goyal.

Revue critique du manuscrit : Pandey, Sehgal, Riboud, Levine, Goyal.

Analyse statistique : Pandey, Sehgal, Levine, Goyal.

Obtention du financement : Pandey, Riboud, Levine, Goyal.

Aide administrative, technique ou matérielle : Pandey, Riboud, Levine, Goyal.

Supervision de l'étude : Pandey, Sehgal, Levine, Goyal.

Liens financiers : Aucun déclaré.

Financement/Soutien : Nous remercions pour son soutien financier Sahbhagi Shikshan Kendra (un organisation non gouvernementale basée dans l'Uttar Pradesh) et la Banque Mondiale.

Rôle du sponsor : Les organisations ayant finance ont apporté leur aide dans le schéma de cette étude. Ils n'ont joué aucun rôle dans le recueil, la gestion, l'analyse ou l'interprétation des données ou la préparation du manuscrit. La Banque Mondiale a approuvé le manuscrit.

Note : Les observations, les interprétations, et les conclusions exprimées ici sont celles des auteurs et elles ne représentent pas nécessairement les vues de la Banque Mondiale ou les pays qu'elles représentent.

Remerciements : Nous aimerions remercier Mitch Feldman, MD, MPhil, pour sa revue critique et les participants aux séminaires de recherche à la Banque Mondiale, Johns Hopkins, et Economics of Education conférence à Dijon, France, pour leurs commentaires utiles. Le Dr Feldman n'a reçu aucune compensation financière pour sa contribution.

Affiliations des auteurs : South Asia Human Development, the World Bank, Washington, DC ; Center for Reducing Health Disparities and Division of Nephrology, MetroHealth Medical Center, Case Western Reserve University, Cleveland, Ohio; and the Division of General Internal Medicine, Johns Hopkins School of Medicine, Baltimore, Maryland.


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