Contexte Données sur l'incidence du diabète (DM) chez
les jeunes américains selon le contexte raciale/ethnique et le type de
diabète sont limitées.
Objectif Evaluer l'incidence du DM chez les jeunes de moins de 20
ans selon la race/ethnie et le type de DM.
Contexte, environnement et participants Une étude
multi-ethnique, basée sur la population (The SEARCH for Diabetes in
Youth Study) chez 2435 jeunes ayant un DM nouvellement diagnostiqué,
non secondaire, en 2002 et 2003, confirmé dans 10 centres
d'études des Etats-Unis, couvrant une population de plus de 10 millions
de personnes-années.
Principal critère de jugement Les taux d'incidence par groupe
d'âge, sexe, race/ethnie et type de DM ont été
calculés pour 100 000 personnes-années à risque. Le type
de DM (type 1/type 2) était basé sur l'assignation par un
professionnel de santé et dans un sous-groupe sur la base des mesures
des auto-anticorps à la décarboxylase de l'acide glutamique
(GAD65) et du peptide C à jeun.
Résultats L'incidence du DM (pour 100 000
personnes-années) a été 24.3 (intervalle de confiance
à 95% [IC], 23.3-25.3). Chez les enfants de moins de 10 ans, la plupart
avaient un diabète de type 1 indépendamment de la race/ethnie.
Les taux les plus élevés de diabète de type 1 ont
été observés chez les jeunes blancs non
latino-américains (18.6, 28.1, et 32.9 pour les groupes d'âge
0-4, 5-9 et 10-14 années, respectivement). Même, chez les jeunes
plus âgés (>10 ans), le diabète de type 1 était
fréquent chez les adolescents blancs non latino-américains, les
latino-américains et les afro-américains. Globalement, le
diabète de type 2 était relativement peu fréquent, mais
les taux les plus élevés (17.0 à 49.4 pour 100 000
personnes-années) ont été documentés dans les
groupes des minorités entre 15 et 19.
Conclusions Nos données documentent des taux d'incidence de
diabète de type 1 chez les jeunes de tous les groupes
raciaux/ethniques, les taux les plus élevés étant
observés chez les blancs non latino-américains. Globalement, le
type diabète de type 2 est encore relativement peu fréquent,
mais les taux les plus élevés sont observés au sein des
populations adolescentes des minorités.
JAMA.
2007;297:2716-2724