|
|
PAGES DU PRATICIEN
Traitement antirétroviral de linfection par le VIH chez ladulteRecommandations 2008 du panel de lInternationalAIDS Society–USA
Scott M. Hammer, MD;
Joseph J. Eron, Jr, MD;
Peter Reiss, MD, PhD;
Robert T. Schooley, MD;
Melanie A. Thompson, MD;
Sharon Walmsley, MD;
Pedro Cahn, MD;
Margaret A. Fischl, MD;
Jose M. Gatell, MD, PhD;
Martin S. Hirsch, MD;
Donna M. Jacobsen, BS;
Julio S. G. Montaner, MD;
Douglas D. Richman, MD;
Patrick G. Yeni, MD;
Paul A. Volberding, MD
JAMA. 2008;300(5):555-570
RÉSUMÉ
| |
Contexte La disponibilité de nouveaux antirétroviraux et de nouvelles formulations, incluant de nouvelles classes, et les données récentes sur les choix de traitement chez les patients naïfs de tout traitement antirétroviral et les patients déjà traités justifient une mise à jour des directives internationales de lInternational AIDS Society-USA sur l'usage des antirétroviraux dans l'infection par le virus de limmunodéficience chez ladulte (VIH).
Objectifs Récapituler les nouvelles données et donner des recommandations actualisées de prise en charge et de surveillance et biologiques de l'infection par le VIH. Ce rapport fournit des directives dans des secteurs clé de la prise en charge antirétrovirale : quand initier la thérapie, le choix des protocoles initiaux, la surveillance du patient, quand changer la thérapie, et comment améliorer lapproche des options de traitement, dont l'utilisation optimale des médicaments récemment approuvées (maraviroc, raltegravir, et etravirine) chez les patients déjà traités.
Sources des données et sélection des études Un panel de 14 membres expérimentés dans la recherche et la clinique sur le VIH a été nommé. Les données ont été identifiées en juin 2008, publiées ou présentées à des conférences scientifiques sélectionnées depuis le dernier rapport du panel (août 2006).
Extraction et synthèse des données Les données ayant évolué depuis les directives précédentes ont été examinées par le panel (selon la section). Des directives ont été rédigées par des comités de rédaction de section et puis revues et publiées par le panel complet. Des recommandations ont été émises par consensus du panel.
Conclusions Les nouvelles données et considérations sont en faveur dinitier la thérapie avant que les CD4 diminuent à moins de 350/µl. Chez les patients ayant 350 CD4/µl ou plus, la décision de commencer une thérapie doit être individualisée selon la présence de comorbidities, des facteurs de risque de progression vers les maladies du SIDA et non liées au SIDA, et la préparation du patient au traitement. En plus de la recommandation antérieure qu'une charge virale élevée (par exemple, >100 000 copies/mL) et une baisse rapide des CD4 (>100/µl par an) doivent inciter à débuter un traitement, une co-infection par le virus B ou C de lhépatite, un risque de maladie cardio-vasculaire, et une néphropathie associée au VIH doivent accélérer un traitement précoce. Le protocole initial doit être individualisé, en particulier en présence détats comorbides, mais habituellement doit inclure efavirenz ou un inhibiteur de protéase amplifié par ritonavir plus 2 inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (tenofovir/emtricitabine ou abacavir/lamivudine). L'échec du traitement doit être identifié et contrôlé promptement, avec comme objectif de traitement, même chez les patients lourdement traités préalablement, un niveau d'ARN VIH-1 inférieur aux limites de détection.
Affiliations des auteurs: Columbia University College of Physicians and Surgeons, New York, New York (Dr Hammer); University of North Carolina at Chapel Hill (Dr Eron); Academic Medical Center, University of Amsterdam, Amsterdam, the Netherlands (Dr Reiss); University of California San Diego, La Jolla (Dr Schooley); AIDS Research Consortium of Atlanta, Atlanta, Georgia (Dr Thompson); University of Toronto, Toronto, Ontario, Canada (Dr Walmsley); Hospital Juan Fernandez/University of Buenos Aires Medical School and Fundacion Huesped, Buenos Aires, Argentina (Dr Cahn); University of Miami, Miami, Florida (Dr Fischl); University of Barcelona, Barcelona, Spain (Dr Gatell); Harvard Medical School, Boston, Massachusetts (Dr Hirsch); International AIDS Society–USA (Ms Jacobsen) and University of California San Francisco and San Francisco Veterans Affairs Medical Center (Dr Volberding), San Francisco; University of British Columbia, Vancouver, British Columbia, Canada (Dr Montaner); University of California San Diego and Veterans Affairs San Diego Healthcare System, San Diego (Dr Richman); Hôpital Bichat-Claude Bernard and Xavier Bichat Medical School, Paris, France (Dr Yeni).
ARTICLE EN RAPPORT
Cette semaine dans le JAMA-Français
JAMA. 2008;300:471.
Texte Complet
|