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  Vol. 299 No. 8, 27 février 2008 TABLE OF CONTENTS
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Modification en faveur d’un autre SSRI ou de la venlafaxine avec ou sans thérapie comportementale et cognitive chez des adolescents atteints de dépression SSRI-résistante

L’essai TORDIA randomisé et comparatif

David Brent, MD; Graham Emslie, MD; Greg Clarke, PhD; Karen Dineen Wagner, MD, PhD; Joan Rosenbaum Asarnow, PhD; Marty Keller, MD; Benedetto Vitiello, MD; Louise Ritz, MBA; Satish Iyengar, PhD; Kaleab Abebe, MA; Boris Birmaher, MD; Neal Ryan, MD; Betsy Kennard, PsyD; Carroll Hughes, PhD; Lynn DeBar, PhD; James McCracken, MD; Michael Strober, PhD; Robert Suddath, MD; Anthony Spirito, PhD; Henrietta Leonard, MD{dagger}; Nadine Melhem, PhD; Giovanna Porta, MS; Matthew Onorato, LCSW; Jamie Zelazny, MPH, RN

JAMA. 2008;299(8):901-913


RÉSUMÉ

Contexte Environ seulement 60% des adolescents déprimés ont une réponse clinique adéquate à une première tentative de traitement avec un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (SSRI). Il n’existe aucune donnée pour guider les praticiens sur une stratégie de traitement ultérieure.

Objectif Evaluer l'efficacité relative de 4 stratégies de traitement chez des adolescents ayant continué à être déprimés en dépit d’un traitement initial adapté avec un SSRI.

Schéma, environnement et participants Essai contrôlé et randomisé sur un échantillon clinique de 334 patients âgés de 12 à 18 ans ayant un diagnostic primaire de trouble dépressif majeur n’ayant pas réagi à un traitement initial de deux mois avec un SSRI, mené dans 6 cliniques universitaires et communautaires des USA de 2000-2006.

Traitements Douze semaines de : (1) passage à un deuxième SSRI différent (paroxétine, citalopram, ou fluoxétine, 20-40 mg) ; (2) passage à un SSRI différent plus thérapie comportementale et cognitive ; (3) passage à la venlafaxine (150-225 mg) ; ou (4) passage à la venlafaxine plus thérapie comportementale et cognitive.

Principaux critères de jugement Score de la Clinical Global Impressions-Improvement de 2 ou moins (beaucoup ou très amélioré) et diminution d’au moins 50% de Children’s Depression Rating Scale-Revised (CDRS-R) ; et modification de la CDRS-R avec le temps.

Résultats La thérapie comportementale et cognitive plus le passage à un protocole de traitement a montré un taux de réponse plus élevé (54.8% ; intervalle de confiance à 95% [IC], 47%-62%) par rapport au passage au seul traitement médicamenteux (40.5% ; IC 95%, 33%-48% ; P=0.009), mais il n’y a eu aucune différence dans le taux de réponse entre la venlafaxine et un deuxième SSRI (48.2% ; IC 95%, 41% - 56% contre 47.0% ; IC 95%, 40%-55% ; P=0.83). Il n'y a eu aucun effet différentiel de traitement sur le changement de la CDRS-R, des symptômes dépressifs auto-évalués, de l’idéation suicidaire, ou des taux d'événements négatifs ou indésirables. Il y a eu une plus grande augmentation de la tension artérielle et la pression artérielle diastolique et une survenue plus fréquente de problèmes cutanés avec la venlafaxine qu’avec le traitement par SSRI.

Conclusions Chez les adolescents ayant une dépression ne réagissant pas à un traitement initial adapté avec un SSRI, un traitement associant une thérapie comportementale et cognitive et un passage à un autre antidépresseur a permis d’obtenir un taux plus élevé de réponse clinique que le seul changement de traitement médicamenteux. Cependant, le passage à un autre SSRI était aussi efficace que celui à la venlafaxine avec moins d'effets indésirables.

Trial Registration clinicaltrials.gov Identifier: NCT00018902


La dépression chez l’adolescent est commune, chronique, récurrente, et constitue un trouble gênant expliquant une grande proportion du handicap et de la mortalité encourues dans ce groupe d’âge.1,2 La dépression non traitée entraîne des troubles scolaires, un trouble des rapports interpersonnels, de l’ajustement professionnel, et une augmentation du risque de comportement suicidaire et de suicide réussi.3-5 Par conséquent, un traitement adapté de la dépression chez l’adolescent a des implications profondes de santé publique chez les jeunes à cette étape critique du développement.6-8

Les directives cliniques pour de prise en charge aiguë de la dépression chez l’adolescent recommandent la prescription d’ inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (SSRI), une psychothérapie, ou les deux, la psychothérapie la mieux étudiée étant la thérapie comportementale et cognitive (CBT).2,9-11 Alors que ces traitements seuls ou en association se sont avérés efficaces, au moins 40% d'adolescents atteints de dépression n’ont pas de réponse clinique adaptée à ces interventions, et seulement un tiers montre une rémission symptomatique complète au traitement aigu.12-16 En dépit de la fréquence de l’absence de réaction et des conséquences graves d’une dépression persistante dans cette catégorie d'âge (12-18 ans), il n’existe aucune étude empirique pour guider les praticiens concernant la prise en charge des adolescents ayant une dépression n’ayant pas répondu à un premier traitement avec un SSRI. Pour répondre à cette prise en charge clinique dans cette population cliniquement importante, nous avons développé une étude dans 6 centres financée par le National Institute of Mental Health, l’essai TORDIA (Treatment of SSRI-Resistant Depression in Adolescents), dans lequel des adolescents atteints de dépression qui n'avaient pas répondu à un traitement adapté avec un premier SSRI étaient randomisés vers 1 traitement sur 4 selon un schéma factoriel 2x2 : 1) passage à un deuxième SSRI différent ; (2) passage à la venlafaxine ; (3 passage à un deuxième SSRI plus CBT ; ou (4) passage à la venlafaxine plus CBT.

Cette étude se concentre sur la non réponse aux SSRI plutôt que sur l’absence de réponse à la psychothérapie, parce que les SSRI sont la méthode de traitement prédominante de la dépression de l’adolescent depuis au moins une décennie.17 Le passage à un autre SSRI est comparé au passage à la venlafaxine, un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline, car la stratégie précédente est recommandée dans les directives cliniques, alors que le venlafaxine s'est avéré supérieure à un SSRI dans la prise en charge de la dépression chez l’adulte réfractaire au traitement dans certaines mais non toutes les études.10, 18-26 L'efficacité d'ajouter une CBT à un autre médicament a été étudiée parce que la combinaison du médicament antidépresseur et de la CBT s'est avérée salutaire dans la dépression aiguë, résiduelle, et chronique chez les adultes et dans certaines, mais pas toutes, études chez les adolescents atteints de dépression.12,13,27-34

Cet article rapporte l'efficacité relative d’un type de médicament, de la CBT, et de la combinaison des deux dans le traitement aigu de la dépression de l’adolescent résistante à 12 semaines de prise dans l'étude, présumant qu'un passage à la venlafaxine serait supérieur à un passage à un deuxième SSRI, et que l'addition de la CBT serait supérieure à un changement seul de médicament.


METHODES

Participants

Les participants étaient des adolescents âgés de 12 à 18 ans, en traitement actif pour trouble dépressif majeur selon le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, Fourth Edition (DSM-IV), (DSM-IV),35 avec une dépression cliniquement significative (échelle d'évaluation de la dépression des enfants révisée [CDRS-R])36 et un score d’au moins 40 et une sous-échelle de l’impression-sévérité clinique globale d’au moins 4 (au moins sévérité modérée),37 en dépit du fait d'être sous traitement avec un SSRI depuis au moins 8 semaines, dont 4 dernières à un dosage d’au moins 40 mg par jour de fluoxétine ou de son équivalent (par exemple, 40 mg de paroxétine, 40 mg de citalopram, 20 mg de s-citalopram ou 150 mg de sertraline,). Nous avons également inclus les participants qui, après avoir essayé un dosage comparable à 40 mg de fluoxétine, ne pouvaient tolérer qu’une dose qui était équivalente à 20 mg de fluoxétine pendant au moins 4 semaines (19/334 de participants ; 5.7%). Étaient exclus les participants avec 2 essais ou plus adaptés d'un SSRI, une histoire d’absence de réponse à la venlafaxine (au moins 4 semaines à un dosage ≥150 mg), ou à la CBT (sessions ≥7). Les participants recevant une CBT étaient également exclus, tandis que ceux ayant eu une exposition passée ou actuelle d'autres formes de psychothérapie individuelle étaient éligibles. Les participants potentiels prenant des médicaments ayant des propriétés psychoactives étaient exclus, excepté ceux prescrits à des doses stables (≥12 semaines) des stimulants, des hypnotiques (trazodone, zolpidem, zaleplon), ou des anxiolytiques (clonazepam, lorazepam). Les autres critères d'exclusion étaient les diagnostics du spectre de trouble bipolaire, de psychose, de troubles du développement dominants ou un autisme, de troubles de la nutrition, d’abus ou de dépendance de substance, ou hypertension (pression diastolique >90 mm Hg), et pour les patientes: grossesse, allaitement, ou le fait d’avoir des rapports sexuels non protégés.

Cette étude a été approuvée par le comité d'examen institutionnel local de chaque centre. Tous les participants ont donné leur assentiment éclairé écrit (et un consentement après avoir eu 18 ans), et les parents ont donné un consentement au courant écrit selon les règlements institutionnels locaux des comités d’éthique. Le recrutement, les résultats, et les effets indésirables ont été surveillés par trimestre par un bureau de surveillance des données et de la tolérance faisant partie de l’Institut National de Santé Mentale.

Recrutement et inclusion

Les participants étaient évalués au moyen d’une entrevue diagnostique (Schedule for Affective Disorders and Schizophrenia for School- Age Children-Present and Lifetime version),38 des entrevue cotant la dépression (CDRS-R) et la sévérité clinique (Clinical Global Impressions-Severity subscale), et par des tests (par exemple, électrocardiogramme, fonction hépatique, thyroïdienne, électrolytes, dépistage des drogues dans l’urine). Ceux ayant des résultats anormaux aux tests étaient inscrits seulement en cas de décharge médicale. Les participants suivaient alors le même régime de traitement qu’avant l’étude (SSRI initial équivalent à 40 mg de fluoxétine) pendant encore 2 semaines et étaient réévalués. À la deuxième évaluation, qui servait de ligne de base d'étude, la différence entre les 2 estimations de la CDRS-R était calculée. Pour les participants chez qui la CDRS-R diminuait de moins de 30% et qui avait toujours des symptômes dépressifs significatifs (CDRS-R≥40), une inclusion dans l'étude était proposée. La majorité (79.9%) des participants venait de sources cliniques, et le reste (20.1%) par l’intermédiaire de publicités.

Randomisation

Les participants étaient randomisés dans un des 4 protocoles de traitement (Figure) selon un schéma factoriel 2x2: le passage à un deuxième SSRI, le passage à la venlafaxine, le passage à un deuxième SSRI plus la CBT, ou le passage à la venlafaxine plus la CBT. La randomisation était équilibrée dans et en fonction des centres pour le traitement entrant, l’anxiété comorbide, la dépression chronique (durée en mois ≥24), et les idées suicidaires (Beck Depression Inventory item 9≥2), utilisant la variation d'Efron du pile ou face biaisé.39 Les participants des groupes SSRI initialement traités par citalopram, sertraline, ou fluvoxamine ont été randomisées pour recevoir de la fluoxétine ou de la paroxétine. S'ils étaient au début traités par fluoxétine, ils recevaient lors de la modification de la paroxétine et vice versa.


Figure 1
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Figure. Participants de l’étude de l’analyse de pré-sélection

CBT indique thérapie comportementale et cognitive ; CDRS-R, Children’s Depression Rating Scale-Revised; SSRI, inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine. Les nombres peuvent ne pas faire une somme dans les encadrés car les participants pouvaient avoir reçu plus d'un traitement

a Les participants prenaient la paroxétine au moment du rapport britanniquede 2003 sur l'utilisation de la paroxétine,40 en ouvert, et ont eu une diminution du médicament.

b Le participant a été retiré de l'étude et l’aveugle a été levé après découverte d’un problème de dépendance alcoolique, un critère d'exclusion. Le participant plus tard a retiré sa demande.


Modification des traitements à l’étude

A mi-chemin de l'étude (après que 181/334 participants aient été inclus), en raison des inquiétudes concernant l'efficacité et la tolérance de la paroxétine, une des options de traitement du groupe de SSRI a été changée de la paroxétine au citalopram.40,41 Parmi les 50 participants assignés dans le groupe paroxétine, seulement 3 avaient un traitement actif au moment de ce changement. Les participants assignés à la paroxétine n’étaient pas en aveugle et sont sortis de l'étude et 2 des 3 ont été plus tard perdus de vue. Les caractéristiques cliniques et démographiques des participants étaient semblables avant et après l'annonce conernant la paroxétine.

Procédure de mise en aveugle

L'intention était pour les participants à l’étude, les cliniciens, et les experts indépendants une mise en aveugle par rapport à la randomisation thérapeutique et pour les experts indépendants par rapport à la CBT. L’aveugle pour le traitement a été maintenu au moyen de 3 pilules quotidiennes encapsulées pour toutes les prescriptions, certaines pouvant être le placebo pour masquer le type de traitement et la dose. L'aveugle vis-à-vis de la CBT pour les experts indépendants a été maintenu en programmant les évaluations des experts indépendants de façon non contiguë avec les sessions de CBT et en demandant aux participants et au personnel de ne pas discuter du traitement CBT lorsque l’expert indépendant était présent. La précision des pharmacothérapeutes pour deviner le groupe thérapeutique a été moins précise que la simple chance (44.2% ; {chi}2=4.57 ; P=0.03), tandis que les experts indépendants ont deviné le groupe CBT à un taux légèrement supérieur à celui dû au hasard (58.3% ; {chi}2=5.14 ; P=0.02). Dans 64 cas, l'aveugle de l'expert indépendant a été compromis, le plus généralement en raison de la révélation par le participant du traitement par CBT.

Traitement

Diminution du traitement. Les participants ont vu leur traitement diminué jusqu’à la discontinuation du médicament initial en diminuant les dosages pendant 2 semaines, sauf pour ceux ceux qui étaient entrés dans l'étude sous fluoxétine, pour lesquels le médicament a simplement été discontinué en raison de la longue demi-vie de la fluoxétine.

Pharmacothérapie. Les pharmacothérapeutes étaient soit des psychiatres soit des infirmières préparant un doctorat en médecine travaillant sous la surveillance d'un psychiatre. Le psychiatre de l’étude examinait les participants à l’inclusion, à 6 semaines, et à 12 semaines.

Les sessions de traitement duraient de 30 à 60 minutes et incluaient une évaluation des signes essentiels, des effets indésirables, de la tolérance, de la réponse symptomatique, et avaient lieu toutes les semaines pour les 4 premières semaines et puis une semaine sur deux par la suite pendant la phase aiguë du traitement. Le schéma posologique de prise des SSRI était 10 mg mg par jour pour la première semaine et 20 par jour pendant les semaines 2 à 6, avec possibilité de monter jusqu'à 40 mg par jour en cas d’amélioration clinique insuffisante (Clinical Global Impressions-Severity subscale ≥3). Les dosages de venlafaxine des semaines 1 à 4 étaient 37.5, 75, 112.5, et 150 mg, respectivement, avec la possibilité de monter jusqu'à 225 mg à la semaine 6. Si des effets indésirables non supportables se développaient après une augmentation de médicament, le dosage du patient était abaissé à 20 mg soit d’un SSRI soit à 150 mg de venlafaxine. A la semaine 12, les doses moyennes de SSRI étaient de 33.8 mg (IC 95%, 32.0 - 35.6), et pour la venlafaxine de 205.4 mg (IC 95%, 199.0-211.7).

Psychoéducation familiale. Les parents des participants, indépendamment du groupe de traitement, recevaient une psychoéducation familiale, composée d’une rencontre avec une infirmière clinicienne ou un psychiatre qui passait en revue les symptômes de la dépression, ses causes, les traitements, les effets indésirables possibles, et informaient les parents sur la façon de faire face à un enfant ayant un trouble de l’humeur.42,43 Dans tous les groupes de traitement, les cliniciens rencontraient les familles au début, à mi-chemin et à la 12ème semaine-fin du traitement aigu.

Thérapie comportementale et cognitive. Les thérapeutes qui pratiquaient la CBT avaient au moins obtenu un doctorat dans le domaine de la santé mental, avec une expérience antérieure dans la CBT. La CBT utilisait des manuels qui soulignaient la restructuration cognitive et l'activation du comportement, la régulation émotionnelles, les aptitudes sociales, et la résolution des problèmes pour des participants, mais qui soulignaient également les sessions parent-enfant pour diminuer le niveau de critique, pour améliorer le soutien, la communication dans la famille, et la résolution des problèmes.44-49 Ces différents modules ont été appliqués avec souplesse sur la base des besoins cliniques du participant et de sa famille, avec des idées venant des superviseurs du centre et externe au centre, et revue de la formulation des cas au cours d’une conférence téléphonique de CBT toutes les deux semaines.

Le protocole comprenait au moins 12 sessions (60-90 minutes chacune) de CBT pendant les 12 premières semaines, dont 3 à 6 étaient des sessions familiale. Dans 6 cas, après avoir jugé cela médicalement nécessaire, les thérapeutes « ont emprunté » 3 sessions dans leur banque des sessions d'habitude réservées pour le traitement d’entretien. Le nombre moyen et médian de sessions de CBT les 12 premières semaines a été de 8.3 et 9 (gamme interquartile, 5), respectivement, sans différences entre les groupes de traitement ou selon les centres.

Observance au traitement. Tous les thérapeutes ont suivi une formation de deux jours au début et au point médian de l'étude. Les bandes magnétique pour enregistrement sonore des sessions de pharmacothérapie ont été revues par le centre de coordination (153 bandes), à l’aide de 16-item Pharmacotherapy Rating Scale derived from the Clinical Management Scale50 pour vérifier la couverture de l'évaluation, les questions de tolérance, et la clarté de la CBT 92.8% étant une qualité acceptable. Les bandes audio des sessions de CBT ont été revues à l’aide de la Cognitive Therapy Rating Scale51 par les superviseurs des centres (277 bandes), 2 superviseurs pour la CBT à Pittsburgh, Pennsylvanie (351 bandes), et 1 conseiller externe servant de formateur au centre de thérapie cognitive de Beck à Philadelphie, Pennsylvanie (49 bandes), avec respectivement 94.9%, 94.0%, et 93.9% cotés comme acceptables.

Traitements concomitants. Des médicaments concomitants ont été prescrits pour le sommeil (diphenhydramine, 25-50 mg; zaleplon, 5-20 mg; zolpidem, 5-10 mg; ou trazodone [pour les patientes, 25-50 mg]), et pour l’anxiété (clonazepam, 0.25 mg deux fois par jour ; ou lorazepam, 0.5 mg 3 fois par jour). Il était permis aux participants ayant un traitement d’entretien (≥3 mois sans composante familiale ou cognitive) de continuer mais pas plus fréquemment que toutes les deux semaines. Ces interventions ont été effectuées pour une minorité de participants (4%-21.5%) et ont été distribuées de façon égale à travers les groupes de traitement (FIGURE; {chi}2>2.2 ; P<0.14).

Déviations de protocole. Douze participants (3.6%) ont été conservés dans le protocole en dépit de critères d'exclusion, si le consensus des investigateurs était qu'une telle exception était justifiée (par exemple, participant ayant une semaine de moins que les 12 années du protocole, puberté, et maturité cognitive). En outre, 11 participants (3.3%), après qu'ils aient été inclus et traités, ont eu une durée plus courte du traitement initial par SSRI, et 12 (3.6%) ont eu une réponse au traitement initial meilleure que ce qui était autorisé pour l’inclusion. Les résultats sont restés inchangés lorsque les analyses ont été refaites en excluant ces participants.

Evaluations

Évaluations diagnostiques et des critères primaires d’évaluation. Le Schedule for Affective Disorders and Schizophrenia for School-Age Children-Present and Lifetime Version,38 un entretien semi-structuré employée couramment, a été utilisé pour déterminer les diagnostics DSM-IV. Globalement, l'amélioration clinique a été évaluée par la Clinical Global Impressions-Improvement Subscale, qui va de 1 (très amélioré) à 7.37 (beaucoup moins bien).37

Les symptômes dépressifs étaient évalués par la CDRSR,36 un entretien à 17 articles qui va de 17 à 113, un score de 40 ou plus étant considéré comme compatible avec une dépression cliniquement significative. La Clinical Global Impressions-Improvement Subscale et les CDRS-R ont été largement employés dans les études pédiatriques thérapeutiques dans la dépression.52 Ces résultats ont été cotés par des experts indépendants, qui avaient ou accomplissaient un doctorat en santé mentale, avec au moins 3 ans d’expérience clinique et formés à une fiabilité entre experts d’au moins 80% pour ces évaluations.

Critères primaires. L'étude avait 2 critères primaires définis. Le premier, «réponse clinique adéquate », était défini par le score de la Clinical Global Impressions-Improvement Subscale de 2 ou moins et une amélioration du score de la CDRS-R d’au moins 50% pour capturer à la fois l'amélioration globale et symptomatique. Les deuxièmes critères primaires étaient la trajectoire de la CDRS-R avec le temps.

Fiabilité inter-évaluateurs. La fiabilité inter-évaluateurs a été surveille tout au long de l'étude et resté élevée pour le diagnostic de dépression et de dysthymie ({kappa}=0.70 ; IC 95%, 0.49-0.89 ; N=150), pour la CDRS-R (coefficient de corrélation intra-classe =0.85 ; IC 95%, 0.80-0.89 ; N=324), et pour la Clinical Global Impressions-Improvement Subscale (coefficient de corrélation intra-classe =0.84 ; IC 95%, 0.74-0.89 ; N=176).

Critères secondaires. La dépression auto-rapportée et les symptômes suicidaires étaient évalués par la Beck Depression Inventory53 et le Suicide Ideation Questionnaire-Jr.54 Le statut fonctionnel était évaluéà l’aide de la Children’s Global Adjustment Scale,55 une échelle allant de 1 à 100, un score d’au moins 70 étant indicatif d’une fonction adaptée.

Visites d'évaluation de suivi pendant la phase aiguë. L’entretien précédemment notée et les évaluations auto-cotées des symptômes et du fonctionnement adaptatif ont été obtenus à la ligne de base et aux semaines 6 et 12, indépendamment du statut du traitement et de la réponse.

Évaluation de la tolérance. Les évaluations de la tolérance ont été faites lors de toutes les visites de pharmacothérapie et incluaient 4 articles du Kiddie Schedule for Affective Disorders and Schizophrenia for Schoolage Children mania screen. Toute réponse favorable résultait en une administration de la Mania Rating Scale à 14 articles.56 Les effets indésirables étaient évalués utilisant le formulaire sur les effets secondaires pour enfants et Adolescents.57

Les événements défavorables liés au traitement étaient définis comme les symptômes récents ou s’aggravant et ont été revus au cours des conférences téléphoniques hebdomadaires.58 Les événements défavorables sévères étaient ceux ayant entraîné une incapacité significative, une menace vitale, ou des soins d’urgence. Après que des questions concernant la sûreté des antidépresseurs aient été soulevées, 40.41,59 les 153 autres participants ont été surveillés chaque semaine par des cliniciens pour idées suicidaires, comportement suicidaire, et effets indésirables des antidépresseurs pouvant être liés au potentiel suicidaire (comme hostilité, irritabilité, labilité).

Analyses statistiques et puissance

Toutes les analyses primaires étaient basées sur un schéma factoriel équilibré 2x2, en intention-à-traiter, et dans le cas de celles utilisant des données dichotomiques, employaient la dernière observation rapportée sauf indication contraire. Des résultats similaires ont été trouvés à l’aide d’imputations multiples en présumant de données manquantes aléatoires, cette étude rapporte donc seulement la dernière observation rapportée.60 Les analyses ont été faites en utilisant SPSS 14.0 (SPSS Inc., Chicago, Illinois) et STATA 9.2 (Stata-Corp., College Station, Texas).61,62 Les différences de la réponse étaient évaluées à l’aide d’un test du {chi}2 et une régression logistique, déterminant les effets de la CBT (versus absence), le médicament (passage à un SSRI contre venlafaxine), et leur interaction. Sauf indication contraire, des contrastes étaient programmés, df=1, et les essais étaient bilatéraux. Une régression logistique a été employée pour évaluer les effets principaux du traitement après ajustement sur les différences et les interactions de la ligne de base avec le traitement, suivie d’une procédure rétrograde pas à pas pour identifier le modèle ayant le meilleur ajustage et le plus parcimonieux. L'effet du traitement sur l’évolution de la CDRS et les autres mesures scalaires a été évalué par des effets aléatoires linéaires, utilisant une transformation logarithmique du temps, évaluant les effets du temps, de la CBT, du traitement, du centre, et de leurs interactions respectives sur les résultats scalaires. Les effets de taille ont été calculés utilisant Hedges.63

L'étude était conçue pour avoir une dimension de l’échantillon de 400 et une puissance pour détecter une différence de 10% entre les groupes à la puissance de 80%, avec P=0.05. Cette étude n'a pas atteint cette cible car au point médian, des questions et avertissements liés aux SSRI dans la population pédiatrique ont conduit à une diminution de leur utilisation, rendant le recrutement plus difficile.64 Pour l’échantillon réel des 334 participants et les tailles des groupes de 167, un effet de taille de d=0.31 pouvait être détecté à la puissance de 80%, P = 0.05, ce qui correspond à une différence de 15% entre les groupes pour les critères dichotomiques, avec une capacité à détecter des effets de taille légèrement plus grands (d=0.34 ; risque de différence, 16.5%) pour l'échantillon ayant des données complètes de suivi (n=287).


RESULTATS

Disposition des patients

Parmi les 334 participants randomisés vers un traitement (FIGURE), 292 (87.4%) ont eu au moins 1 temps d'évaluation après la ligne de base, 287 (85.9%) ont été évalués de la ligne de base jusqu’à la semaine 12, et 231 (69.2%) avaient accompli le protocole de traitement à la semaine 12. Les participants restants (30.8%) ont quitté ou sont sortis d’étude prématurément, généralement en raison d’effets indésirables (n=41) ; de non adhérence, de perte de vue lors du suivi, ou de retrait du consentement (n=31) ; de la nécessité d’un traitement pour dépression ou autres en dehors du protocole (n=20) ; ou du développement de critères d'exclusion (n=7). Il n'y a eu aucune différence pour les taux de complétion pour les 2 variables factorielles (CBT [66.3% ; IC 95%, 59%-74%] versus absence [72.0% ; IC 95%, 65%-79%] {chi}2=1.30 ; P=0.26 ; et venlafaxine [68.7% ; IC 95%, 62%-76%] contre SSRI [69.6% ; IC95%, 63%-77%] {chi}2=0.04 ; P=0.85).

Caractéristiques démographiques et cliniques

Les groupes de traitement étaient très semblables pour les caractéristiques démographiques et cliniques à la ligne de base (TABLEAU 1) sauf que le groupe venlafaxine avait un score inférieur au Beck Depression Inventory (P=0.03) et des taux inférieurs de troubles post-traumatiques (P=0.04) à la ligne de base. Comme la race et l'appartenance ethnique peuvent influencer la réponse au traitement, ceux-ci ont été évalués sur la base des rapports des participants. 65,66 L'échantillon avait approximativement 16 ans, 70% de sexe féminin, blanc à 82%, avec un revenu domestique médian de $61 000. Les participants avaient une dépression modérément sévère (CDRS-R=59 ; IC 95%, 58-60 et Children’s Global Adjustment Scale =51; IC 95%, 50-51) et une dépression chronique (56.3% avaient une durée >2 ans; durée médiane, 17 mois ; gamme interquartile, 22.3 mois), la plupart ayant leur premier épisode (73.9%). La durée du traitement avant l'inclusion dans l’étude avait une médiane de 17 semaines de SSRI (extrêmes interquartiles, 16.5 semaines), et une médiane de 8 sessions de psychothérapie au cours des 12 semaines précédentes (extrêmes interquartiles, 5 sessions). Une proportion élevée de participants avait cliniquement des idées suicidaires significatives (58.5%, Suicide Ideation Questionnaire-JR score ≥ 31), et au moins 1 trouble additionnel comorbide (51.7%). Il y avait des différences substantielles entre les centres pour les variables démographiques et cliniques à la ligne de base, bien que, pour la plupart, l'équilibre de ces caractéristiques dans les différents traitements ait été bien maintenu dans chaque centre.


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Tableau 1. Variables à la ligne de base selon les groupes de traitement a


Réponse clinique

Une proportion plus élevée de participants traitée par CBT a montré une réponse clinique adéquate (54.8% des participants [IC 95%, 47%-62%] ; Clinical Global Impressions-Improvement Subscale ≤2 et un déclin de la CDRS-R ≥50%) contre absence de CBT (40.5% de participants [IC 95%, 33%-48%] ; risque de différence=14.3% [IC 95%, 3.7%-24.9%] ; {chi}2=6.89 ; P=0.009 ; Hedges g=0.29 [IC 95%, 0.07-0.51] ; nombre nécessaire à traiter =7 [IC 95%, 4-27]), mais il n'y avait aucune différence entre les groupes thérapeutiques (48.2% avec venlafaxine prescrite [IC 95%, 41% - 56%] ; contre 47.0% SSRI prescrits [IC 95%, 40%-55%] ; risque de différence=1.2%, IC 95%, 9.5-11.9 ; {chi}2=0.046 ; P=0.83). Les résultats étaient semblables pour chacun des 2 composants du score de réponse (Clinical Global Impressions-Improvement Subscale; et un changement dans la CDRS-R ≥50%) et également en limitant les analyses aux « completers » (TABLEAU 2). Il y avait une différence significative dans la réponse de la CBT suivant le centre ({chi}25=11.3 ; P<0.05), mais aucune différence por les centres pour la réponse aux SSRI ({chi}25=3.62 ; P=0.61) ou à la venlafaxine ({chi}25=7.22 ; P=0.21). Ces résultats pour la réponse à la CBT étaient constants dans les analyses de sensibilité qui ôtaient un site à la fois (risque de différence allait de 8.8%-20.6% ; médiane 13.3%) et qui ôtaient un sixième (n=56) des participants au hasard (risque de différence 11.4%-17.5% ; médiane 13.4%).

Post-hoc, il n’y avait aucune différence significative parmi les 3 SSRI pour la réponse clinique (paroxétine, 19/50 [38.0% ; IC 95%, 25%-52%] ; fluoxétine, 41/84 [48.8% ; IC 95%, 38%-60%] ; citalopram, 19/34 [55.9% ; IC 95%, 39%-73%] ; {chi}22=2.81 ; P=0.25). une régression logistique avec les données de la réponse clinique a montré qu'il y avait un effet majeur de la CBT (P=0.03), mais pas du type de médicament (P=.66), ni d’interaction médicament-CBT pour la réponse clinique (P=0.67 ; TABLEAU 3, modèle 1). L'effet principal de la CBT (P=0.002) a persisté après contrôle sur les différences à la ligne de base dans la Beck Depression Inventory (P<0.001) et pour le stress post-traumatique (P=0.15 ; TABLEAU 3, modèle 2). En outre, l'effet majeur de la CBT (P=.01) était encore significatif après ajustement sur les effets principaux des centres (P=0.02), du Beck Depression Inventory à la ligne de base (P=0.001), et de l’interaction centre-CBT (P = 0.003 ; TABLEAU 3, modèle 3).


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Tableau 2. Résultats cliniques selon le groupe de traitement dans les analyses en intention de traiter et chez les « completers »



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Tableau 3. Régressions logistiques de la réponse clinique, ajustement sur les différences à la ligne de base et selon le centre


Evolution de la CDRS-R

En ce qui concerne le changement de la CDRS-R (TABLEAU 4), il y avait un effet significatif pour le temps (z=–7.18 ; P<0.001), mais pas pour le médicament, la CBT, le centre, ou toute interaction à 2 ou à 3 voies.

Dépression auto-rapportée et idées suicidaires

Il y a eu des effets significatifs sur le Beck Depression Inventory pour le temps (TABLEAU 4 ; z=–4.92 ; P<0.001) et le centre (z=2.82 ; P=0.005). Pour le Suicide Ideation Questionnaire-Jr, il y a eu un effet du temps (z=–3.45 ; P=0.001). Aucun autre effet principal ou interaction n'ont été détectés pour l'une ou l'autre mesure.


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Tableau 4. Modifications des scores totaux au cours d’une période de traitement de 12 semaines


Fonction globale et cotation de la sévérité

Il y a eu des effets significatifs du temps sur la Children’s Global Adjustment Scale (TABLEAU 4 ; z=–4.31 ; P<0.001) et sur la Clinical Global Impressions-Severity Subscale (z=–5.68 ; P<0.001), mais aucun autre effet principal ou interaction n'ont été détectés pour l'une ou l'autre mesure.

Relation entre la réponse et variables continues

Les participants ayant montré une réponse clinique adéquate, comparés aux non répondeurs, ont eu un déclin plus rapide de la CDRS, du Beck Depression Inventory, du Suicide Ideation Questionnaire-Jr, de la Children’s Global Adjustment Scale, et de la Clinical Global Impressions Severity-Subscale (réponse x temps; z scores=-14.33 à –4.71 ; valeurs de P <0.001).

Analyses post hoc de sensibilité

Post hoc, nous avons stratifié nos analyses de réponse au traitement sur plusieurs variables ayant pu l'avoir influencé (TABLEAU 5). Les taux de réponse en général et pour chaque traitement étaient semblables avant et après les avertissements sur la tolérance et l’avertissement sur les boîtes d'antidépresseurs de la "Food and Drug Administration".40,41,59 Les taux de réponse ont montré une tendance non significative à être plus élevés chez les participants non en aveugle (P = 0.07) et avec la CBT (P<0.06). A l’aide d’une régression logistique, les effets de la CBT (rapport de cotes [OR], 1.70 [IC 95%, 1.09-2.64] ; P=0.02) sur la réponse ont persisté, même après contrôle sur l'effet d’absence d’aveugle (OR, 1.49 [IC 95%, 0.85-2.62] ; P=0.16 ; Hosmer-Lemeshow {chi}22=1.87 ; P=0.39). Les participants ayant reçu un médicament d’appoint pour dormir ont eu un taux de réponse global inférieur (P=0.01), aussi bien avec les SSRI (P = 0.01) et la CBT (P=0.004). Les résultats globaux étaient semblables avec et sans les participants ayant des traitements d’appoint pour dormir. Il n'y a eu aucun rapport entre les résultats et l'utilisation d’anxiolytiques, de stimulants, de thérapie de soutien, ou la présence d’un trouble comorbide type déficit d’attention/hyperactivité.


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Tableau 5. Analyses post hoc de sensibilité de l’impact des différentes conditions de l’étude sur la réponse au traitement


Effets indésirables

Il n'y a eu aucune différence entre les traitements pour la fréquence des événements défavorables sévères, des événements défavorables, ou pour la fréquence de sortie d’étude pour ces événements (FIGURE ; TABLEAU 6). Il n'y a eu également aucune différence selon le groupe de traitement pour la fréquence des événements défavorables auto-infligés ou catégories associées (idéation suicidaire accrue, comportement auto-destructeur, ou tentatives de suicide), soit lors de la limitation à ceux dans leur groupe de traitement (TABLEAU 6), ou basé sur les analyses en intention-de-traiter. Il y a eu 18 tentatives de suicide sur 17 participants, mais aucun des participants n'a réussi son suicide. Les difficultés pour dormir et l'irritabilité étaient les seuls effets indésirables psychiatriques qui sont survenus chez au moins 5% des participants. Il y a eu seulement 1 cas d’hypomanie au cours des 12 premières semaines.

En ce qui concerne les événements défavorables non psychiatriques qui se sont produits chez au moins 5% des participants, seuls les problèmes cutanés ont été plus communs dans le groupe venlafaxine par rapport aux groupes SSRI (P=0.01 ; TABLEAU 6). Le Side Effects Form for Children and Adolescents a montré un profil semblable, avec 31.7% de problèmes de peau (la plupart du temps démangeaisons et éruption) signalés dans le groupe venlafaxine (IC 95%, 25%-39%) comparés à 16.9% dans les groupes SSRI (IC 95%, 11%-23% ; {chi}2=9.78 ; P=0.002).

Quatre participants (2.4% [IC 95%, 0%-5%]) du groupe venlafaxine sont sortis de l’étude pour événements cardio-vasculaires, contre 1 des groupes SSRI (0.6% [IC 95%, 0.6%-2%] ; Fisher, P=0.21) ; ces événements ont été une prolongation de l’espace QTc chez un participant, une augmentation de la pression artérielle chez 2 participants, et de la fréquence cardiaque. La venlafaxine a entraîné de plus grandes augmentations de la pression artérielle diastolique (P=0.004) et du pouls (P=0.001 ; TABLEAU 7), bien que ces effets indésirables aient rarement eu un impact clinique. Il n'y a eu aucun effet du traitement sur le poids, la pression artérielle systolique, ou l'intervalle QTc.


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Tableau 6. Proportion de participants qui ont eu au moins un effet indésirable selon le groupe de traitement



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Tableau 7. Modification du poids, de la pression artérielle, de la fréquence cardiaque et de l’intervalle QT corrigé selon le traitement



COMMENTAIRE

Résumé

Dans cette étude chez des adolescents ayant une dépression modérément sévère et chronique n’ayant pas répondu à un traitement adapté avec un antidépresseur de type SSRI, le passage à un traitement associant une CBT et un antidépresseur différent a eu permis un taux plus élevé de réponse clinique que le passage à un autre médicament sans CBT. Il n'y a eu aucun effet différentiel entre le passage à un autre SSRI ou à la venlafaxine. Bien qu'il y ait eu des différences considérables entre centres dans la réponse au traitement par CBT, les effets de la CBT sur les résultats étaient robustes aux analyses de sensibilité et ont persisté après contrôle sur les effets centre. Il n'y a eu aucun effet différentiel de traitement sur les mesures scalaires de dépression, d'idéation suicidaire, et de fonctionnement, ni d’effets du traitement sur les tentatives de suicide, ou les événements indésirables de type auto-destructeur chez 2 participants.

Limitations

Nous n'avons pas fait d’ajustement sur le contact et l’attention plus grande chez les participants au traitement combiné reçu (par exemple, en proposant un traitement de soutien dans les groupes non-CBT). Cependant, avant l’inclusion, ces participants n'avaient pas répondu à un régime assez intense de traitement, se composant d'une médiane de 17 semaines de pharmacothérapie et de 8 sessions de psychothérapie au cours des 12 semaines précédentes. En outre, 2 caractéristiques de cet échantillon, à savoir les taux élevés de chronicité et de potentialité de suicide cliniquement significatifs, ont précédemment fait la démonstration d’une réponse médiocre au traitement de soutien chez les adolescents déprimés.67,68 Deuxièmement, l'aveugle en ce qui concerne la CBT était compromis pour environ un cinquième de l'échantillon, mais comme les effets de la CBT persistaient même après l’ajustement statistique sur l'effet de levée de l’aveugle, le compromis dans la procédure en aveugle seul n'explique pas nos résultats. Troisièmement, en raison de notre schéma, nous ne pouvons pas déterminer si l'addition d’une CBT aurait été salutaire même sans apporter de modification du médicament. Dans l’étude Sequenced Treatment Alternatives to Relieve Depression, les patients adultes présentant une dépression n’ayant pas répondu au citalopram avaient montré une meilleure réponse avec la CBT comparable à un passage à une autre traitement.26 Cependant, seulement un tiers des participants disponibles était d'accord pour une randomisation qui incluait cette condition,69 ce qui est compatible avec notre souci que le recrutement en faveur de cette option de traitement aurait été difficile. Quatrièmement, notre échantillon n'était pas ethniquement diversifié (minorité de 17%), limitant notre capacité à déterminer les différences ethniques de la réponse.65,66 En conclusion, il existe plusieurs autres stratégies de traitement utilisées en pratique clinique qui n'ont pas été évaluées, comme le passage au bupropion ou une augmentation avec le bupropion, le lithium, la thyroxine, ou les antipsychotiques atypiques.18 Alors que la plupart de ces stratégies ont été évaluées chez les adultes ayant une dépression et inclus dans l’étude Sequenced Treatment Alternatives to Relieve Depression,26 aucune de ces stratégies n’a été jamais évaluée chez les enfants ou les adolescents atteints de dépression.

Forces

Il s’agit du premier essai clinique sur des adolescents atteints de dépression ne répondant pas à un traitement basé sur les preuves. En conséquence, alors que la sévérité de la dépression était comparable à d'autres études,12,14,15,31-33 cet échantillon a eu des taux plus élevés de 2 autres facteurs prédictifs de mauvaise réponse clinique: unedépression chronique et des idées suicidaires cliniquement significatives.67,70 Les essais cliniques précédents sur les antidépresseurs chez des adolescents déprimés ont par habitude exclu les participants ayant des idées suicidaires actives, qui démonte la pratique en matière de communauté que le comportement suicidaire est l'une des raisons les plus communes d’initier un traitement antidépresseur chez un adolescent atteint de dépression.71 Nous avons démontré qu'il est possible de contrôler ces participants dans le cadre d’un essai clinique, compte tenu des procédures suffisantes d’aide adaptée. Nos résultats pourraient ainsi s'appliquer à des échantillons dans la communauté, qui, bien que souvent plus ethniquement diversifiés que le nôtre, ont une complexité clinique comparable

Traitement combiné

La stratégie de comparer le passage d’un médicament plus CBT à un passage à médicament seul n'a pas été précédemment examinée dans la dépression résistante au traitement, mais le traitement combiné de la dépression chez l’adulte, y compris l’adultes ayant une dépression chronique, s'est avéré supérieur à l'un ou l'autre monothérapie.29,34 Nous avons obtenu un effet à une « dose » relativement basse de CBT (médiane, 9 sessions), comme l’ont fait quelques autres essais cliniques positifs chez les adolescents et l'adulte.15, 16,69,72 Il est possible qu'avec une dose plus élevée, nous pourrions pu obtenir un effet supérieur. The Treatment of Adolescent Depression Study a trouvé un avantage plus grand du traitement combiné par rapport au médicament seul dans la dépression moins grave.70 Nos résultats prolonge les observations de The Treatment of Adolescent Depression Study à une population plus chroniquement déprimée et résistante au traitement.

Différents résultats pour la réponse clinique et la régression des effets aléatoires

Alors qu'une plus grande proportion de participants ayant reçu la CBT était cotée comme cliniquement améliorée, il n'y a pas eu d’effet parallèle du traitement trouvé sur l'unes des mesures scalaires des résultats. C'est parce que la CBT a eu un effet modeste et n'a pas affecté la vitesse de l'amélioration, ce qui a été examiné dans les analyses de régression des effets aléatoires des mesures scalaires. Dans une étude chez des adultes ayant une dépression chronique avec presque deux fois plus de sessions de CBT que les participants de TORDIA, une combinaison psychothérapie-administration d'antidépresseurs a eu permis un déclin plus rapide des symptômes dépressifs.29

Choix d’un traitement de deuxième intention

Contrairement à notre hypothèse, la venlafaxine n’a pas été supérieure à l'option du passage à un autre SSRI. Dans les Sequenced Treatment Alternatives to Relieve Depression study, on a également constaté que les participants qui ne répondaient pas au citalopram avaient une probabilité de rémission en passant à deuxième SSRI (sertraline, 17.6%) que de passer à la venlafaxine (24.8%).30 Alors que les études antérieures sur la dépression résistante au traitement rapportaient une différence d’au moins 19% du taux de réponse entre venlafaxine et les autres antidépresseurs, 25 méta-analyses plus récentes n'ont trouvé aucune différence ou des bénéfices très modestes (5%-7%) de la réponse et des taux de rémission par rapport aux SSRI,73,74 différences beaucoup trop faibles pour être sûrement détectées avec la taille de notre échantillon. Le taux légèrement plus élevé d'effets cardio-vasculaires associé à la venlafaxine et les effets relativement modestes du traitement par venlafaxine dans la dépression chez l’adolescent (quoiqu'à des doses inférieures que celles utilisées dans TORDIA), soutiennent le choix d'un autre SSRI par rapport à la venlafaxine comme antidepresseur de deuxième intention.75-77

Traitement du sommeil et réponse clinique

L'utilisation de traitements pour le sommeil a été associée à un taux de réponse moindre au traitement. Il est peu clair de savoir si cette observation est attribuable aux caractéristiques cliniques de ceux ayant reçu des hypnotiques, un traitement incomplet des troubles du sommeil, ou à une interaction entre les médicaments d'hypnotiques et antidépresseurs. Un trouble du sommeil est prédictif du début et d’une rechute d’une dépression, et dans une étude, d’une réponse plus pauvre à la CBT.78,79 Ces résultats accentuent soulignent la nécessité de mieux évaluer et contrôler les troubles du sommeil chez les adolescents ayant une dépression.

Effets Centres

L'effet de la CBT, bien que significative dans l'agrégat, était tout à fait variable suivant les centres. Cependant, l'effet global de la CBT était solide dans les analyses de sensibilité et a également persisté même après contrôle sur le centre et la CBT selon les interactions du centre. Dans un manuscrit séparé, nous prévoyons d'examiner les sources de variabilité de la performance de la CBT, liée au contrôle de qualité et aux différences substantielles des centres pour les variables cliniques susceptibles de prévoir les résultats différentiels du traitement (A.S., K.A., et S.I, données non publiées, 2007).67,68,70

Effet sur le comportement suicidaire

Nous n'avons trouvé aucun avantage de la combinaison de la CBT et d’un médicament par rapport au médicament seul sur l'incidence des événements suicidaires, résultats semblables à une autre grande étude sur un traitement combiné chez les adolescents atteints de dépression.31 En revanche, le groupe Treatment of Adolescent Depression Study a trouvé une tendance protectrice de la combinaison CBT-médicament contre la survenue d’événements suicidaires.80 Nos résultats pourraient diverger de la Treatment of Adolescent Depression Study parce que, dans TORDIA, les participants avaient un potentiel suicidaire plus élevé au début, avaient éprouvé un plus grand nombre d'événements suicidaires, et étaient sujets à une surveillance plus intense et plus fréquente de la tolérance. D'autres études ont également moontré que les réductions de la dépression et du comportement suicidaire ne se corrèlent pas nécessairement, soutenant le besoin de développement ultérieur d’un traitement qui vise la prévention du comportement suicidaire.5,15

Implications cliniques

Sur la base de ces résultats, les adolescents de naïfs de CBT ayant une dépression chronique, résistante au traitement auront plus de probabilité de répondre à la combinaison CBT et passage à un antidépresseur qu'à un passage seul à un autre antidépresseur. Même chez les participants n’ayant pas reçu de CBT, 40% s’étaient améliorés après une résistance moyenne de 2 ans à une dépression continue. En supposant qu'approximativement la moitié des adolescents déprimés réagira à un premier traitement, le taux de réponse dans notre étude est compatible au taux de réponse cumulatif relativement élevé rapporté chez les adultes avec dépression dans la Sequenced Treatment Alternatives to Relieve Depression study, qui a continué à poursuivre d’autres étapes thérapeutiques.26

Par conséquent, le clinicien devrait donner l'espoir à l'adolescent déprimé et à sa famille qu’en dépit d'un échec du premier traitement de sa dépression, de persister avec d’autres interventions appropriées peut avoir permettre une amélioration clinique substantielle.


Informations sur les auteurs

Correspondance: David Brent, MD, Western Psychiatric Institute and Clinic, 3811 O’Hara St, Room 315 Bellefield Towers, Pittsburgh, PA 15213 (brentda{at}upmc.edu).

Contributions des auteurs : Le Dr. Brent a eu un plein accès à tous les données de l'étude et accepte la responsabilité de l'intégrité des données et de l'exactitude de l'analyse de données.

Conception et schéma de l’étude : Brent, Emslie, Clarke, Wagner, Asarnow, Keller, Iyengar, Birmaher, Ryan, Kennard, Hughes, DeBar, McCracken, Strober, Leonard.

Recueil des données : Brent, Emslie, Clarke, Wagner, Asarnow, Keller, Ritz, Birmaher, Ryan, Kennard, Hughes, McCracken, Strober, Suddath, Spirito, Leonard, Onorato, Zelazny.

Analyse et interpretation des données : Brent, Emslie, Clarke, Wagner, Asarnow, Vitiello, Iyengar, Abebe, Ryan, Kennard, Hughes, Suddath, Leonard, Melhem, Porta.

Rédaction du manuscrit: Brent, Suddath, Spirito, Leonard, Porta.

Revue critique du manuscrit: Brent, Emslie, Clarke, Wagner, Asarnow, Keller, Vitiello, Ritz, Iyengar, Abebe, Birmaher, Ryan, Kennard, Hughes, DeBar, McCracken, Strober, Leonard, Melhem, Onorato, Zelazny.

Analyse statistique: Brent, Iyengar, Abebe, Melhem, Porta.

Obtention du financement: Brent, Clarke, Asarnow, Keller, Iyengar, Ryan, Strober, Leonard, Zelazny.

Aie administrative, technique et matérielle: Brent, Emslie, Clarke, Asarnow, Keller, Vitiello, Ritz, Birmaher, Ryan, Kennard, Hughes, McCracken, Suddath, Spirito, Leonard, Onorato, Zelazny.

Supervision de l’étude: Brent, Emslie, Clarke, Rosenbaum Asarnow, Keller, Birmaher, Kennard, Hughes, DeBar, McCracken, Strober, Suddath, Spirito, Leonard, Zelazny.

Liens financiers : Le Dr. Asarnow rapporte avoir été consultant sur la thérapie comportementale et cognitive dans la dépression grâce à une bourse sans restriction de Pfizer et d’un financement de Philip Morris ; un membre de la famille a eu un financement de Bristol-Myers Squibb et a consulté pour Roche. Le Dr. Birmaher rapporte avoir participé aux forums commandités par Solvay Pharmaceuticals inc. et Abcomm inc. ; présenté sur des désordres bipolaires chez les enfants lors d'une réunion commanditée par Solvay ; et rapporte avoir reçu des royalties de Random House. Le Dr. Emslie rapporte avoir reçu un appui pour ses recherches d'Eli Lilly, Organon, de Shire, de Somerset, de Forest laboratoires, et de Biobehavioral Diagnostics Inc; consulté pour Eli Lilly, GlaxoSmithKline, Wyeth- Ayerst, Shire, et Biobehavioral Diagnostics Inc; et participe au bureau des conférenciers de McNeil. Le Dr. Hughes rapporte être conseiller de Biobehavioral Diagnostics, Inc. Le Dr. Keller rapporte un soutien de Pfizer ; et consulte pour CENEREX, Cephalon, Cypress Biosciences, Cyberonics, Forest laboratories, Janssen, JDS, Organon, Novartis, Pfizer, et Wyeth. Le Dr Keller rapporte sa participation aux bureaux consultatifs de Abbott Laboratories, Bristol-Myers Squibb, CENEREX, Cyberonics, Cypress Bioscience, Forest Laboratories, Janssen, Novartis, Organon, and Pfizer. Le Dr McCracken rapporte avoir reçu un soutien de Eli Lilly, McNeil, Bristol- Myers Squibb, et Shire; et consulte for Shire, Eli Lilly, McNeil, Pfizer, Janssen, Johnson & Johnson, Novartis et Wyeth. Le Dr Melhem rapporte avoir reçu le prix AFSPPfizer pour un voyage pour présenter à l’American Association of Suicidology annual meeting à la Nouvelle Orléans, Louisianne. Le Dr Wagner rapporte un soutien antérieure pour ses recherches d’Abbott Laboratories, AstraZeneca, Bristol-Myers Squibb, Eli Lilly, Forest Laboratories, GlaxoSmithKline, Johnson & Johnson, Novartis, Organon, Pfizer, et Wyeth-Ayerst; et est consultant/ membre du bureau consultatif d’Abbott Laboratories, AstraZeneca, Bristol-Myers Squibb, Cyberonics, Eli Lilly, Forest Laboratories, GlaxoSmithKline, Janssen, Jazz Pharmaceuticals, Novartis, Ortho-McNeil, Pfizer, Organon, Otsuka, Solvay, UCB Pharma, Wyeth Ayerst. Aucun autre lien financiers n’a été rapporté.

Financement/Soutien: Ce travail a été soutenu par National Institute of Mental Health, bourses MH61835 (centre de Pittsburgh, Pennsylvanie) ; MH61856 (centre de Galveston, Texas) ; MH61864 (centre d'UCLA) ; MH61869 (centre de Portland, Orégon) ; MH61958 (centre de Dallas, Texas) ; et MH62014 (Brown), et centre avancé pour les troubles de l’humeur et de l’anxiété (MH66371 ; investigateur primaire, David Brent, DM).

Autres contributions: Cet article est dédié à la mémoire de Henrietta Leonard, MD, personnage éminent de la pédopsychiatrie et coinvestigator de cette étude. Nous remercions les familles et les adolescents qui ont participé à cette étude. Nous sommes reconnaissants vis-à-vis du bureau de surveillance de données et de sûreté de l'institut national de la santé mentale pour son suivi des progrès de l'étude. Nous remercions les individus suivants de leur aide importante dans la conduite de cette étude :

Brown University: Sylvia Valeri, PhD, Project Coordinator/CBT Therapist; Douglas Beer, MD, Project Coordinator/ Pharmacotherapist; Jessica Tighe, MSW Project Coordinator/CBT, Fedra Najar, MD Pharmacotherapist, Dawn Picotte, MD, Pharmacotherapist; Kristin Bruning, MD, Pharmacotherapist; Marilyn Matzko, EdD, Project Coordinator; Mark Celio, BA, Independent Evaluator; Lance Swenson, PhD, CBT Therapist; Wendy Hadley, PhD, CBT Therapist; Christie Rizzo, PhD, CBT Therapist; Christianne Esposito- Smythers, PhD, CBT Therapist; EllenO’Brien, MA, CBT Therapist; Todd Moore, PhD, CBT Therapist; Annie Fox, MA, Data Management; Liz Rivelli, BA, Data Management; Mat Arruda, BA, Independent Evaluator; and Marguerite Lee, BA, Independent Evaluator. University of Texas Southwestern Medical Center at Dallas: Maryam Rezai, MD, Pharmacotherapist; Taryn L. Mayes, MS, Project Coordinator; Jarrette Moore, MA, Project Coordinator; Melissa Batt, MPH, Project Coordinator; Jessica Jones, MA, Independent Evaluator; Jeanne Rintelmann, BA, Independent Evaluator; Catherine Karni, MD, Pharmacotherapist; Sunita Stewart, PhD, CBT Therapist; and Avery Hoenig, PhD, CBT Therapist. University of Texas Medical Branch, Galveston: Nikki Amarantunge, MA, Project Coordinator; Jennifer Ferguson, LMSW, Project Coordinator; Dwight Wolf, MD, Pharmacotherapist; Joan Hebeler, MD, Pharmacotherapist; and Aileen Oandasan, MD, CBT Supervisor. University of Pittsburgh: Kim Poling, LCSW, CBT Supervisor; Mary Beth Rucki, MSN, Nurse Clinician; Brain McKain, MSN, Pharmacotherapist; Sue Wesner, MSN, Pharmacotherapist; Nancie Tormey, PhD, CBT Therapist; Travis Schermer, MSCP, Independent Evaluator; Maureen Bridge, LCSW, CBT Consultant (service agreement with UP); Robert Berchik, PhD, CBT Consultant (service agreement with UP); and Rebecca Munnell, BA, Data Management/Analysis. Kaiser Permanente-Portland: John Gale, MD, Physician Liaison; John Stull, MD, Physician Liaison; John Pearson, MD, Physician Liaison; Kristina Booker, BS, Project Management; Stephanie Hertert, MEd, CCRC Project Management; Lynette Currie, MA, Independent Evaluator; Kevin Rogers, MA, Independent Evaluator; Bobbi Yarborough, MA, Independent Evaluator; Micah Yarborough, MA, Independent Evaluator; Nancy Thayer, MA, Independent Evaluator; Carrie Smith, MA, Independent Evaluator; Alison Firemark, MA, CBT Therapist; Sue Leung, PhD, CBT Therapist; Roger Macdonald, RN, ND Pharmacotherapist; Jonalyn Wallace, RN, Pharmacotherapist; JoAnn Deutsche, RN, MS, FNP Pharmacotherapist; Pat Smith, RN, MN, PMHNP Pharmacotherapist; Jane Wallace, Data Management; Kevin Winn, Data Management; John Dickerson, MA, Data Management; and Christine Jones, Laboratory. UCLA: Caroly Pataki, MD, Pharmacotherapist; Janeen Locker, PhD, CBT Therapist; Michele Berk, PhD, CBT Therapist; Cynthia Whitham, PhD, CBT Therapist; David Langer, MA, CBT Therapist; Anne Bellows, MSW Project Coordinator/Independent Evaluator; Analisa Enrile, MSW Project Coordinator/Independent Evaluator; Mona Navarro, PhD, Independent Evaluator; Veronica Barbery, BA, Project Coordinator; Natalie Tojarieh, BA, Research Assistant; Kelly Burns, BA, JD Project Coordinator; Heather Jones, MD, Pharmacotherapist; and Eliana Santoro, MD, Data Management.

Affiliations des auteurs: University of Pittsburgh, Pittsburgh, Pennsylvanie (Drs Brent, Iyengar, Birmaher, Ryan, et Melhem, MM. Abebe et Onorato, Mmes Porta et Zelazny); University of Texas Southwestern Medical Center à Dallas (Drs Emslie, Kennard, et Hughes); Kaiser Permanente Center for Health Research, Portland, Oregon (Drs Clarke et DeBar); The University of Texas Medical Branch, Galveston (Dr Wagner); University of California, Los Angeles (Drs Rosenbaum Asarnow, McCracken, Strober, et Suddath); Brown University, Providence, Rhode Island (Drs Keller, Spirito, et Leonard); National Institute of Mental Health, Bethesda, Maryland (Dr Vitiello et Mme Ritz); Mr Onorato travaille maintenant au Nationwide Children’s Hospital, Columbus, Ohio. {dagger}Décédée.


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