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PAGES DU PRATICIEN
Compression médullaire chez les patients ayant un cancer métastatique avancé :« Tout ce qui mimporte est de marcher et de vivre ma vie »
Janet L. Abrahm, MD;
Michael B. Banffy, MD;
Mitchel B. Harris, MD
JAMA. 2008;299(8):937-946
RÉSUMÉ
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Comme lun des 12 700 malades atteints de cancer aux USA qui, tous les ans, développent une compression médullaire métastatique, Mme Hs souhaite marcher et vivre sa vie. Il est triste de dire quil peut être difficile daccomplir ce souhait. Avant le diagnostic, 83% à 95% des patients éprouvent une douleur dorsale, qui est souvent référée, masquant le(s) site(s) des compressions. La prévision de la déambulation dépend du statut ambulatoire du patient avant la thérapie et du temps entre le développement des troubles moteurs et le début de leur traitement. Les patients ambulatoires sans métastases viscérales et plus de 15 jours entre le développement des symptômes moteurs et le traitement ont un meilleur taux de survie. Pour préserver la déambulation et optimiser la survie, une imagerie par résonance magnétique devrait être effectuée chez des patients ayant un cancer développant une nouvelle douleur dorsale en dépit de résultats neurologiques normaux. Au moment du diagnostic, les conseils, la prise en charge de la douleur, et les corticoïdes sont commencés. La plupart des patients se voient proposer une radiothérapie. La chirurgie suivie de radiothérapie est envisagée chez les patients ayant une lésion épidurale de haut grade simple provoquée par une tumeur radio-résistante mais qui ont également une survie prévue de plus de 3 mois. Les discussions d'équipe avec le patient et l'aide dun réseau de soutien déterminent les options thérapeutiques et incluent les objectifs du patient ; évaluation des risques, des avantages, et des fardeaux de chaque traitement ; et examen des chances de préserver le pronostic dune déambulation et de l'effet du traitement sur le pronostic global du patient. La réadaptation améliore laltération fonctionnelle et la dépression associée. Les cliniciens peuvent aider limage qua le patient de lui-même lors de cette phase de transition, son indépendance, son rôle dans la famille et la communauté, et ses aménagements de vie et peuvent aider des patients ayant des pronostics limités à identifier leurs buts et leurs préférences en fin de vie en ce qui concerne la réanimation et lentrée dans un hospice.
Affiliations des auteurs : Department of Medical Oncology, Division of Psychosocial Oncology, and Palliative Care, Harvard Medical School, Dana-Farber Cancer Institute, et Brigham and Womens Hospital (Dr Abrahm) et Department of Orthopedic Surgery, Harvard Combined Orthopedics Program (Dr Banffy) et Department of Orthopedic Surgery (Dr Harris), Brigham and Womens Hospital, Harvard Medical School, Boston, Massachusetts.
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