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Effets tardifs du cancer de l'enfant chez les survivants: un nouveau modèle pour mieux comprendre la survie.
Kevin C. Oeffinger, MD;
Leslie L. Robison, PhD
En 1950, quand la rémission du cancer se mesurait en jours,
S. Farber déclara que « L'utilisation des agents
chimiothérapeutiques maintenant disponibles... devrait grandement aider
à réduire le nombre des instances de « cancer incurable
» chez les nourrissons et les enfants
»1.
Aujourd'hui, en 2007, environ 80 % des enfants cancéreux sont
guéris
2.
Toutefois, on a peu à peu réalisé que cette
guérison a un prix: la thérapie peut endommager les organes de
croissance de l'enfant. Certains problèmes, tels que les
déficits cognitifs après une radiothérapie
cérébrale, sont apparus peu après la complétion du
traitement. Mais beaucoup de séquelles n'ont été
identifiées chez les survivants qu'une décennie ou plus
après leur cancer. En 1974, les Dr Meadows et D'Angio ont décrit
diverses méthodes et approches permettant de « détecter
les effets tardifs du traitement anti cancéreux
»3.
Ainsi commença à se répandre le concept d'une
guérison qui inclurait les effets à long terme. Dans ce
numéro du JAMA, le Dr Geenen et ses
collaborateurs4
apportent une contribution majeure et remarquable à la
compréhension des conséquences à long terme du traitement
anti-cancéreux subi par les survivants d'un cancer pédiatrique.
Dans ce domaine ont été menées diverses recherches qui
ont produit de nombreux rapports sur la qualité de vie des survivants
à long terme ou sur la prévalence de certains effets tardifs
spécifiques. Mais, avant 2006, on ne trouve pas d'études portant
sur un échantillon adéquat et fournissant une estimation
composite de la morbidité associée au traitement du cancer
pédiatrique. Dans son rapport sur les conditions médicales
chroniques publié l'an dernier, la Childhood Cancer Survivor Study
(CCSS) impliquait plus de 10 000 adultes ayant survécu au cancer
pédiatrique5.
En se complétant mutuellement, ces 2 études comblent les lacunes
de leurs protocoles respectifs et fournissent une estimation solide de la
morbidité dans cette population de survivants, dont beaucoup atteignent
à présent le seuil ou le milieu de leur âge adulte.
L'étude menée par le Dr Geenen et ses
collaborateur4
à la clinique des effets tardifs (Polikliniek Late Effecten
Kindertumorien) du centre hospitalier universitaire et pédiatrique Emma
d'Amsterdam (EKZ/AMC pour Emma Children's Hospital/Academic Medical Center)
présente plusieurs avantages solides. Il est, par exemple, tout
à fait remarquable que seulement 1,5 % des survivants du cancer
pédiatrique traités entre 1966 et 1996 n'aient pas
été suivis. À titre de comparaison, dans un rapport sur
les résultats à long terme des survivants de la leucémie
lymphoblastique aiguë, le Dr Pui et ses collaborateurs (6) du St Jude
Children's Research Hospital indiquent que 5,1 % des survivants n'ont pas
été suivis et que 16 % des autres n'ont pas répondu
à un questionnaire postal succinct (6). Cette perte due au manque de
suivi ou à la non-participation risque de fausser les estimations et
représente la principale limitation de toute recherche sur la
survivance. Le problème ne se pose pas pour l'étude EKZ/AMC qui
a récolté 98,5 % des données. Par ailleurs, toute
recherche sur la survivance dépend fréquemment de
résultats rapportés par les personnes elles-mêmes, ce qui
limite également ce genre d'études. Dans le cas de
l'étude EKZ/AMC, non seulement on a réussi à contacter
les survivants, mais 94,3 % d'entre eux ont été
évalués par des médecins, y compris les 79 % de la
cohorte qui ont été évalués dans une seule
institution à l'aide de protocoles standardisés de
dépistage et d'évaluation. Il est peu probable qu'une
institution américaine comptant une population cancéreuse vaste
ou modérée puisse obtenir un tel taux de participation aux
examens cliniques.
L'étude du Dr Geenen et de ses collaborateurs comporte aussi
plusieurs limitations. Avant tout, il n'existe pas de groupe témoin
d'individus sains si bien qu'on ne peut mettre les résultats en
perspective ou leur ajouter un taux de référence. Ensuite, la
population de l'étude est composée de Nordeuropéens
blancs ayant survécu au cancer. L'homogénéité de
ce groupe, qui jouit d'un niveau de vie relativement élevé et
d'un accès facile aux soins de santé, compromet l'application
généralisée des conclusions à d'autres
populations. Enfin, l'étude reflète les résultats d'une
cohorte traitée dans une seule institution de taille moyenne.
Les avantages et les limitations de cette nouvelle étude
complètent l'étude CCSS. Cette dernière portait sur une
vaste population diversifiée géographiquement,
socioéconomiquement ainsi que, dans une certaine mesure, racialement et
ces patients ont été diagnostiqués dans 26 institutions
nordaméricaines différentes. L'étude CCSS comprenait un
groupe de comparaison et ses résultats ont été, en grande
partie, auto rapportés. Comparativement à d'autres études
importantes de survivants, l'étude CCSS affiche un taux de
réponse de 81,2 % des patients contactés, mais 14,6 % de la
cohorte éligible n'a pas pu être suivie.
Malgré leurs différences en protocoles et en populations, ces
deux études arrivent à des conclusions remarquablement
similaires. Dans les deux cas, l'âge moyen des patients au moment de
l'étude était d'environ 25 ans et l'intervalle entre le
diagnostic de cancer et l'étude d'environ 17 ans. De même, les
deux études rapportent que la majorité des survivants (EKZ/AMC,
74,5 %; CCSS, 62,3 %) ont au moins une maladie chronique ou un résultat
adverse et qu'une proportion significative (EKZ/AMC, 35,9 %; CCSS, 27,5 %)
souffre d'un grave problème de santé. La prévalence de
morbidité physique est légèrement plus
élevée dans la cohorte EKZ/AMC que dans la cohorte CCSS, ce que
pourrait expliquer le fait que des résultats auto rapportés
(dans la cohorte CCSS) tendent à sous-estimer l'impact de la
morbidité parce que des conditions qui sont souvent asymptomatiques (p.
ex. ostéoporose, résistance à l'insuline,
dyslipidémie ou hypertension) peuvent rester sans diagnostic. Associer
les études EKZ/AMC et CCSS permet de faire confiance aux conclusions
suivantes qu'elles suggèrent: les survivants du cancer
pédiatrique traités entre les années 1969 et 1990 vont
probablement développer au moins une maladie chronique et celle-ci sera
souvent de nature sévère. Par ailleurs, devenus de jeunes
adultes, un grand nombre de ces survivants auront de multiples
problèmes de santé affectant plusieurs systèmes
d'organes. Dans cette population qui atteint maintenant le milieu de son
âge adulte, le processus de vieillissement s'en trouve
accéléré.
Ce numéro du JAMA est consacré aux maladies chroniques chez
les nourrissons, les enfants et les jeunes adultes. C'est pourquoi l'une des
maladies enfantines les plus importantes, le cancer, est incluse. Mais le
cancer pédiatrique est, en lui-même et par luimême,
rarement une maladie chronique. Ce sont plutôt les thérapies
utilisées pour guérir le cancer qui peuvent causer, dans les
organes, une toxicité. Celle-ci se manifestera par une vaste gamme de
maladies chroniques qui deviendront cliniquement évidentes à
différentes périodes de la vie du survivant. En fait, les
survivants du cancer représentent un modèle différent et
unique qu'il faut séparer et distinguer des modèles
traditionnels des maladies chroniques. Chez les enfants atteints de maladies
chroniques comme le diabète, la mucoviscidose et l'infirmité
motrice cérébrale, la maladie primaire se prolonge
jusqu'à l'âge adulte. Les effets à long terme de ces
maladies chroniques sont principalement le résultat d'un
dysfonctionnement précoce d'un système d'organe
spécifique. Une population offrant une meilleure analogie serait des
enfants atteints d'une maladie cardiaque congénitale. Une intervention
peut guérir le problème primaire, mais, à l'âge
adulte, ces enfants sont exposés à des problèmes de
santé induits par l'opération chirurgicale qui les a
guéris. D'habitude cependant, ces problèmes se limitent au
cœur.
Par contre, une fois guéris de leur maladie primaire, les enfants
cancéreux deviennent souvent asymptomatiques pendant l'adolescence. Des
années plus tard, ils développent ensuite un ou plusieurs
problèmes distincts de leur maladie originale. Dans certaine situation,
il s'agit d'une nouvelle maladie qui ne se serait pas manifestée sans
la thérapie anti cancéreuse antérieure: un second sarcome
dans le champ de radiation d'un
membre7 ou
une sténose aortique sévère après une
radiothérapie
médiastinale8.
Certaines de ces maladies peuvent toutefois provenir d'une exagération
des antécédents génétiques ou du style de vie des
survivants. Par exemple, un/une jeune adulte ayant survécu à une
leucémie pédiatrique dont les antécédents
familiaux comportent obésité, résistance à
l'insuline et maladie cardiovasculaire précoce et qui a subi, enfant,
une radiothérapie cérébrale a beaucoup plus de chance
d'être obèse9 et physiquement peu
actif(ve)10
qu'il/elle ne l'aurait été sur la base de ses
prédispositions génétiques ou de son style de vie. Donc,
en tant que jeune adulte obèse et sédentaire, il/elle est plus
susceptible que ses frères/sœurs de développer une
résistance à l'insuline à un âge précoce et,
à la longue, un infarctus du myocarde ou un accident cardiovasculaire.
Remarque importante: on peut agir sur les risques et la
sévérité de beaucoup de ces effets tardifs, y compris sur
les maladies cardiovasculaires.
Pourquoi est-il important de comprendre ce nouveau paradigme
préconisé pour les survivants du cancer? Au moment où la
plupart des enfants et des adolescents terminent leur thérapie et sont
guéris de leur cancer, ils ne gardent en général aucune
séquelle apparente de leur chimiothérapie ni de leur
opération chirurgicale ou de leurs séances de radiation. Dans de
nombreux pays, y compris aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni,
on néglige progressivement de suivre la plupart des survivants et
ceux-ci ne sont pas pris en charge par les médecins de leurs
institutions
traitantes11,12.
Devenus adultes, la plupart des survivants d'un cancer pédiatrique ne
disposent pas d'un sommaire médical explicitant leur cancer ou leur
traitement. Ils ne savent pas quelle thérapie ils ont suivie ou n'en
connaissent que les grandes lignes et ils ne sont pas conscients de leurs
risques de
séquelles13.
Réalisant que les survivants d'un cancer pédiatrique ne
représentent qu'un pourcentage relativement petit de la population (aux
États-Unis, 1 sur 640 jeunes adultes est un survivant du cancer
pédiatrique14
la plupart des médecins généralistes, ainsi que des
chirurgiens, des obstétriciens, des cardiologues et des autres
médecins spécialisés ne connaissent pas bien les risques
médicaux de cette population relativement
hétérogène. Si bien que, lorsque ces survivants
atteignent le début ou le milieu de leur âge adulte, une
période pendant laquelle ils sont le plus grandement exposés aux
nombreux effets tardifs sérieux, il se peut qu'on ne les examine pas
pour ces divers effets tardifs alors que ceux-ci pourraient être
modifiés ou pris en charge par un diagnostic et un traitement
précoce. Souvent, on ne propose même pas d'interventions
préventives telles qu'éviter le tabac, faire plus d'exercices
physiques ou adopter un régime alimentaire plus sain. En outre, les
survivants développent toute une série de problèmes et
présentent de nouveaux signes et symptômes aux médecins et
aux spécialistes, lesquels sont, en général, peu
accoutumés à la relation entre les traitements suivis et
l'exposition à diverses maladies.
Le modèle traditionnel adopté pour les maladies chroniques ne
décrit pas de manière adéquate l'évolution de la
morbidité et de la mortalité chez les survivants du cancer
pédiatrique. À partir d'une compréhension
évolutive du modèle préconisé pour les survivants
du cancer, il est important de promouvoir le concept des soins basés
sur les risques auxquels sont confrontés ces survivants. Une telle
approche devrait être longitudinale, proactive et anticipatoire. Elle
devrait inclure un plan systématique de prévention et de
surveillance basé sur les risques associés au cancer
antérieur, au traitement anti cancéreux, aux
prédispositions génétiques, au style de vie et aux
conditions de
comorbidité15.
Pour aider dans cette démarche les médecins et les autres
professionnels de la santé, certains groupes, notamment le Children's
Oncology Group qui regroupe 240 institutions, ont rédigé des
recommandations de dépistage et de surveillance des survivants
16-18
ainsi que des directives concernant le suivi du cancer pédiatrique
19. En
résumé, le Dr Geenen et ses collaborateurs présentent des
données probantes mettant en évidence la morbidité
sévère et excessive qui survient après le traitement du
cancer de l'enfant. En général, cette morbidité devient
évidente au début et vers le milieu de l'âge adulte. Ayant
vaillamment gagné la bataille de leur cancer pédiatrique, les
survivants font face à un avenir incertain. Il est de la plus haute
importance que les médecins reconnaissent ces risques, qu'ils
facilitent des soins basés sur ces risques et qu'ils soutiennent des
thérapies visant, non seulement à améliorer les taux de
guérison, mais aussi à réduire la morbidité
à long terme. Il est essentiel, en outre, de poursuivre des recherches
afin de surveiller, de documenter et de quantifier, de manière
prospective, les risques alors que devient plus âgée la
population des survivants du cancer pédiatrique.
Informations sur les auteurs
| | Correspondance: Kevin C.Oeffinger, MD, Department of Pediatrics,
Memorial Sloan-Keering Cancer Center, 1275 New York Ave, Box 396, New York, NY
10021(oeffingk{at}mskcc.org).
Liens financiers: Les Dr Oeffinger et Robison déclarent avoir
reçu des subventions du National Institutes of Health.
Remerciements: Nous remercions le Dr Charles A. Sklar, MD
(Department of Pediatrics, Memorial Sloan-Kettering Cancer Center, New York,
NY), pour sa révision méticuleuse du manuscrit ainsi que pour
ses commentaires et suggestions utiles. Pour sa contribution, le Dr Sklar n'a
pas reçu de dédommagement.
Affiliations des auteurs: Department of Pediatrics, Memorial
Sloan-Kettering Cancer Center, NewYork, NY; Department of Epidemiologyand
Cancer Control, St Jude Children's Research Hospital, Memphis, Tenn.
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ARTICLES EN RAPPORT
Cette semaine dans le JAMA
JAMA. 2007;297:2671.
Texte Complet
Evaluation clinique des effets indésirables à long terme des traitements, chez les survivants d'un cancer de l'enfant
Maud M. Geenen, Mathilde C. Cardous-Ubbink, Leontien C. M. Kremer, Cor van den Bos, Helena J. H. van der Pal, Richard C. Heinen, Monique W. M. Jaspers, Caro C. E. Koning, Foppe Oldenburger, Nelia E. Langeveld, Augustinus A. M. Hart, Piet J. M. Bakker, Huib N. Caron, et Flora E. van Leeuwen
JAMA. 2007;297:2705-2715.
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