Contexte De nombreuses études dobservation ont montré quune activité physique réduit le risque de déficit cognitif ; il manque cependant une preuve à partir dessais randomisés.
Objectif Déterminer si lactivité physique réduit le taux de déficit cognitif parmi les adultes âgés à risque.
Conception et Environnement Essai contrôlé randomisé dintervention de 24 semaines dactivité physique dirigée entre 2004 et 2007 dans la métropole de Perth, Australie Occidentale. Les assesseurs à la fonction cognitive nétaient pas informés de leur adhésion au groupe.
Participants Nous avons recruté des volontaires qui disaient avoir des problèmes de mémoire mais qui ne répondaient pas aux critères de démence. Trois cent onze sujets de 50 ans et plus ont été examinés pour participer, 89 nont pas été sélectionnés, et 52 ont refusé de participer. Un total de 170 participants était randomisé et 138 participants ont terminé lévaluation à 18 mois.
Intervention Les participants étaient répartis aléatoirement dans un groupe éducatif ou de soin habituel ou dans un programme de 24 semaines dactivité physique à la maison.
Mesure de Résultat Principal Changement dans les scores dans léchelle permettant la quantification des fonctions cognitives des patients Alzheimer (ADAS-Cog) (variation possible, 0-70) sur 18 mois.
Résultats Dans une analyse en intention de traiter, les participants du groupe dintervention se sont améliorés de 0,26 points (intervalle de confiance 95%, - 0,89 à 0,54) et ceux du groupe de soin habituel se sont détériorés de 1,04 points (intervalle de confiance 95%, de 0,32 à 1,82) sur léchelle ADAS-Cog à la fin de lintervention. La différence absolue de la mesure du résultat entre les groupes dintervention et le groupe-contrôle était de -1,3 points (intervalle de confiance 95%, de -2,38 à -,22) à la fin de lintervention. A 18 mois, les participants du groupe dintervention se sont améliorés de 0,73 points (intervalle de confiance 95%, -1,27 à 0,03) sur ADAS-Cog, et ceux du groupe de soin habituel se sont améliorés de 0,04 points (intervalle de confiance 95%, -0,46 à 0,88). La liste de mots à rappel différé et lEchelle CDR (Clinical Dementia Rating sum of boxes) qui tient compte à la fois des déficits cognitifs et des activités de la vie quotidienne, sest améliorée modestement également, alors que la liste totale de mots à rappel immédiat, le test de codage, laisance verbale, le score Beck de dépression, et le questionnaire abrégé de 36 questions de l'étude sur les résultats médicaux et les résumés des composants physiques et mentaux nont significativement pas changé.
Conclusions Dans cette étude sur des adultes ayant une atteinte subjective de la mémoire, un programme de 6 mois dactivité physique a fourni une amélioration modeste de la cognition sur une période de suivi de 18 mois.
Enregistrement de lEssai anzctr.org.au Identifiant : ACTRN12605000136606