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Effet de lActivité Physique sur la Fonction Cognitive chez lAdulte Agé à risque de Maladie dAlzheimer.Un essai randomisé
Nicola T. Lautenschlager, MD;
Kay L. Cox, PhD;
Leon Flicker, MBBS, PhD;
Frank M. van Bockxmeer, PhD;
Jianguo Xiao, MD, PhD;
Kathryn R. Greenop, PhD;
Osvaldo P. Almeida, MD, PhD
JAMA. 2008;300(9):1027-1037
RÉSUMÉ
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Contexte De nombreuses études dobservation ont montré quune activité physique réduit le risque de déficit cognitif ; il manque cependant une preuve à partir dessais randomisés.
Objectif Déterminer si lactivité physique réduit le taux de déficit cognitif parmi les adultes âgés à risque.
Conception et Environnement Essai contrôlé randomisé dintervention de 24 semaines dactivité physique dirigée entre 2004 et 2007 dans la métropole de Perth, Australie Occidentale. Les assesseurs à la fonction cognitive nétaient pas informés de leur adhésion au groupe.
Participants Nous avons recruté des volontaires qui disaient avoir des problèmes de mémoire mais qui ne répondaient pas aux critères de démence. Trois cent onze sujets de 50 ans et plus ont été examinés pour participer, 89 nont pas été sélectionnés, et 52 ont refusé de participer. Un total de 170 participants était randomisé et 138 participants ont terminé lévaluation à 18 mois.
Intervention Les participants étaient répartis aléatoirement dans un groupe éducatif ou de soin habituel ou dans un programme de 24 semaines dactivité physique à la maison.
Mesure de Résultat Principal Changement dans les scores dans léchelle permettant la quantification des fonctions cognitives des patients Alzheimer (ADAS-Cog) (variation possible, 0-70) sur 18 mois.
Résultats Dans une analyse en intention de traiter, les participants du groupe dintervention se sont améliorés de 0,26 points (intervalle de confiance 95%, - 0,89 à 0,54) et ceux du groupe de soin habituel se sont détériorés de 1,04 points (intervalle de confiance 95%, de 0,32 à 1,82) sur léchelle ADAS-Cog à la fin de lintervention. La différence absolue de la mesure du résultat entre les groupes dintervention et le groupe-contrôle était de -1,3 points (intervalle de confiance 95%, de -2,38 à -,22) à la fin de lintervention. A 18 mois, les participants du groupe dintervention se sont améliorés de 0,73 points (intervalle de confiance 95%, -1,27 à 0,03) sur ADAS-Cog, et ceux du groupe de soin habituel se sont améliorés de 0,04 points (intervalle de confiance 95%, -0,46 à 0,88). La liste de mots à rappel différé et lEchelle CDR (Clinical Dementia Rating sum of boxes) qui tient compte à la fois des déficits cognitifs et des activités de la vie quotidienne, sest améliorée modestement également, alors que la liste totale de mots à rappel immédiat, le test de codage, laisance verbale, le score Beck de dépression, et le questionnaire abrégé de 36 questions de l'étude sur les résultats médicaux et les résumés des composants physiques et mentaux nont significativement pas changé.
Conclusions Dans cette étude sur des adultes ayant une atteinte subjective de la mémoire, un programme de 6 mois dactivité physique a fourni une amélioration modeste de la cognition sur une période de suivi de 18 mois.
Enregistrement de lEssai anzctr.org.au Identifiant : ACTRN12605000136606
Comme la population mondiale vieillit, on estime que le nombre dadultes âgés atteints de maladie dAlzheimer (MA) va augmenter de 26,6 millions actuels à 106,2 millions en 2050.1 Si le début de la maladie pouvait être retardé de 12 mois, il y aurait 9,2 millions de cas en moins dans le monde. 1 Pour cette raison, des tentatives ont été faites pour identifier les sujets qui présentent un risque de MA et pour tester des interventions qui pourraient retarder la progression de symptômes prodromaux vers la démence totale. Les résultats détudes dobservation suggèrent que les personnes âgées exemptes de démence mais qui rapportent une baisse de mémoire ou montrent une évidence objective datteinte cognitive ont plus de chances de développer une MA dans le temps. 2,3
Sept essais cliniques ont examiné si les inhibiteurs de la cholinestérase (donepezil, rivastigmine et galantamine), la vitamine E, le piracetam et le rofecoxib (inhibiteur de la cyclooxygénase 2) peuvent prévenir le déficit cognitif et la progression vers la démence chez les adultes âgés avec de légères atteintes cognitives. Dans un essai de Petersen at al., 4 769 participants avec une légère atteinte cognitive ont reçu aléatoirement 10 mg de donepezil, 2000UI de vitamine E ou un placebo quotidiennement pendant 36 mois. A la fin de létude, la progression vers la démence et les changements dans les scores cognitifs ne différaient pas selon le groupe de traitement. Une étude de la rivastigmine pour prévenir la conversion de légères atteintes cognitives à la démence sur 4 ans a annoncé de semblables découvertes négatives. 5 Des résultats préliminaires de deux essais à la galantamine 2 qui doivent être encore complétés étaient également négatifs, 6 comme le furent les découvertes des essais sur le piracetam et le rofecoxib. 7 Dautres stratégies pour prévenir le déficit cognitif et la démence chez des personnes à risque sont actuellement testés, mais les résultats disponibles ont été contradictoires pour les vitamines B, 8,9 les statines,10 et la thérapie anti-hypertensive 11,12
De nombreuses études dobservation ont montré que les personnes qui sont actives physiquement semblent être moins sujettes que les personnes sédentaires à développer un déficit cognitif et une démence plus tard dans la vie. Weuve et al13 ont rapporté que des niveaux plus élevés dactivité physique pendant 2 ans pour les 18 766 femmes de lEtude de Santé des Infirmières étaient associés à des scores cognitifs améliorés. De même, Abbott et al14ont repporté que des hommes qui font au moins 3kms de marche par jour ont 1,8 moins de chances de développer une démence sur une période de suivi de 6 ans. Des études prospectives ultérieures ont confirmé que lactivité physique est associée à une incidence réduite de démence.15,16 et elle a montré que lassociation activité physique et fonction cognitive est apparente même lorsque lexercice est limité, à un âge avancé.17Cependant, il manque toujours une preuve pour le confirmer par des essais randomisés.
Nous avons conçu lessai randomisé présent pour tester si une intervention dactivité physique à la maison sur 24 semaines réduisait le taux de déficit cognitif chez ladulte âgé à risque élevé de démence.
METHODES
Participants
LEtude de la Santé pour le Cerveau Vieillissant (FABS en anglais) fut un essai contrôlé randomisé sur un seul site mené entre Mai 2004 et Janvier 2007 à lHôpital Royal de Perth en Australie. Les participants avaient été recrutés entre Mai 2004 et Juillet 2006 de diverses manières, y compris par annonces dans des médias locaux et 2 cliniques de la mémoire.
Des volontaires de 50 ans et plus avaient été examinés par Enquête Téléphonique pour le Statut Cognitif Modifié. Ceux dont les scores étaient inférieurs à 19 sur 50 étaient exclus du fait de lévidence datteinte cognitive significative. 18 De même, les sujets avec un score de 6 ou plus dans lEchelle 1519 de Dépression Gériatrique étaient exclus de létude du fait de la présence de symptômes dépressifs cliniquement significatifs. Etaient aussi exclus ceux dont il était rapporté quils ingéraient plus de 4 unités dalcool standard par jour ; ceux qui avaient une maladie mentale chronique, comme la schizophrénie ; ou une maladie qui mettait leur vie en danger, comme un cancer métastasé, ou qui les rendaient incapables de sengager dans une activité physique, comme une insuffisance cardiaque sévère. Dautres critères dexclusion incluaient une atteinte sensorielle sévère ou un manque daisance en anglais écrit ou parlé.
Les participants potentiellement éligibles étaient invités à prendre part à une évaluation personnelle qui comprenait lExamen Mini Mental State,20la Classification Internationale Statistique des Maladies, 10è Révision (ICD-10 en anglais), lEvaluation de la Démence Clinique, 21 et la Batterie dEvaluation neuropsychologique du Consortium pour Etablir un Registre de la Maladie dAlzheimer.22 Les sujets qui répondaient aux critères de recherche ICD-10pour le diagnostic de démence23 étaient exclus de toute participation ultérieure, comme létaient ceux qui avaient un score inférieur à 24 dans lExamen de Mini Mental State, un score dans léchelle dEvaluation de Démence Clinique de 1 ou plus, ou ceux qui étaient incapables de marcher pendant 6 minutes sans aide.
Les volontaires étaient éligibles pour la randomisation sils répondaient oui à la question : « Avez-vous des problèmes de mémoire ? » indépendamment du fait quils montraient une preuve de leur trouble cognitif objectif. Les participants étaient considérés comme ayant de légers troubles cognitifs si leur score était de 1,5 SD ou moins que la moyenne des scores du groupe-contrôle de la Batterie Cognitive du Consortium pour Etablir un Registre pour la Maladie dAlzheimer de leur âge et sexe24dans les sous-tests pour laisance verbale, lattribution dun nom à un objet représenté en peinture, le rappel immédiat et différé dune liste dobjets, et la praxie. Il fallait aussi que les participants aient obtenu un accord de leur médecin de famille pour prendre part à une activité physique.
Les comités déthique et de recherche humaine de lUniversité dAustralie de lOuest et de lHôpital Royal de Perth ont approuvé cette étude, et tous les participants ont apporté leur consentement éclairé écrit.
Evaluation et Activité Physique
Nous avons utilisé lenquête du Programme dActivités pour une Communauté en Santé (CHAMPS en anglais) pour évaluer lactivité physique.25On demandait aux participants de compléter le questionnaire CHAMPS deux fois durant les 2 semaines de sélection ou la période de préparation pour les familiariser avec toutes les questions. Les données du premier questionnaire étaient méconnues, alors que le second fournissait les données pour suivre les mesures du résumé. Les mesures dactivité physique incluaient des minutes par semaine passées à des activités liées à des exercices, des minutes par semaine passées sur toutes les activités modérées et plus, et les calories dépensées dans toutes les activités modérées et plus. Les activités modérées et plus comprenaient des activités dintensité modérée, importante et très importante (ex marche rapide, danse de salon, gym en circuit training, ou natation). De plus, tous les participants portaient un podomètre (Digi-Walker SW-700, Yamax Inc, Tokyo, Japon) pendant lévaluation des 7 jours de base avec les CHAMPS, aussi bien que durant la semaine précédant les évaluations sur 6-, 12-, et 18 mois. Ceci a fourni une mesure objective et valable, résumée en un nombre total de pas effectués en une journée.26Les participants notaient cette information dans un journal, dans lequel étaient également notés les moments où le podomètre était en fonction ou non. Lorsque les participants réalisaient des activités sans faire de pas (comme nager ou faire du vélo), lintensité de lactivité était décidée et le nombre équivalent de pas estimé et ajouté à lenregistrement quotidien, comme lont souligné Miller et al.27Comme 10 000 pas par jour sont associés à des résultats damélioration de létat de santé, 28 les participants avec un compte de pas par semaine plus grand ou égal à 70 000 étaient classés comme actifs et le restant, comme non actifs.
Evaluation de la Fonction Cognitive, Dépression et Qualité de Vie
Léchelle d'évaluation des fonctions cognitives des patients Alzheimer (ADAS-Cog en américain) fut la mesure primaire du résultat de létude.29Léchelle consiste en 11 tests cognitifs brefs évaluant la mémoire, le langage, et la praxie. Les scores vont de 0 à 70, avec les scores les plus élevés indiquant une sévérité plus importante ou un trouble cognitif. Les mesures cognitives dintérêt secondaire comprenaient (1) le nombre de mots rappelés avec délai (de 0 à 10) et sans (de 0 à 30) de la Batterie dEvaluation neuropsychologique du Consortium pour Etablir un Registre de la Maladie dAlzheimer, (2) le score total dans le Test de Codage (scores possibles, 0-133),30 et (3) laisance verbale (nombres de mots commençant par F, A, et S que lindividu peut dire en une minute) selon la mesure de la Batterie de Tests Delis-Kaplin Fonction Executive.31 Tout au long de lessai, nous avons contrôlé la fréquence et la sévérité des symptômes dépressifs avec lInventaire Beck de la Dépression (de 0 à 63, avec des scores plus élevés indiquant de plus grands niveaux de symptômes dépressifs),33 et la qualité de vie avec le questionnaire abrégé de 36 questions de l'étude sur les résultats médicaux et les résumés des composants physiques (SF-36) (tous deux avaient une norme de population de 150 points, avec des scores plus bas indiquant une piètre qualité de vie).34
Génotype Apolipoprotéine
Nous avons déterminé le génotype apolipoprotéine (APOE) en utilisant les procédures standard décrites auparavant. 35
Randomisation
A la fin de lévaluation de la ligne de base, les participants étaient répartis au hasard dans un programme dactivité physique ou un contrôle de soin habituel selon une liste de nombres aléatoires générée par ordinateur par séries de 8 (4 personnes réparties aléatoirement dans chaque groupe). Les nombres de répartition étaient conservés dans des contenants scellés et étaient tirés par un chercheur qui nétait pas directement impliqué dans le recrutement ou lévaluation de participants. En raison de la nature de lintervention, les participants étaient informés de leur appartenance au groupe, mais le personnel de recherche entreprenant les évaluations cognitives nétait pas informé. Pour assurer la conformité aux procédures, le personnel de recherche qui dirigeait lintervention dactivité physique étaient hébergé dans un bâtiment différent et étaient soumis à une surveillance indépendante. On demandait explicitement aux participants au début de lessai et lors de chaque évaluation suivante de ne pas divulguer dinformation concernant lintervention avec le personnel de recherche dirigeant lévaluation de la fonction cognitive. De même, des instructions avaient été données au personnel de recherche dirigeant lévaluation cognitive de ne pas parler avec les participants des aspects de lintervention. Le personnel de recherche dactivité physique et dévaluation cognitive était surveillé par divers enquêteurs de léquipe FAB. Nous navons pas été informés de quelque faille que ce fût pendant le déroulement de lessai.
Groupe témoin soins habituels
Les participants de ce groupe ont reçu du matériel pédagogique sur la perte de mémoire, la gestion du stress, le régime alimentaire sain, la consommation dalcool, et de cigarette mais pas sur lactivité physique. On a offert au groupe dactivité physique ces matériaux pédagogiques.
Intervention dActivité Physique
Le but de lintervention était dencourager les participants à avoir au moins 150 minutes dactivité physique dintensité modérée par semaine,36que les participants devaient réaliser en trois sessions de 50 minutes chacune chaque semaine. Le régime de 3 sessions par semaine a été sélectionné parce que des expériences antérieures avaient montré que ce rythme était acceptable pour les participants et parce que cétait plus pratique logistiquement et financièrement pour ceux qui avaient choisi des activités qui nécessitaient de venir assister à des classes ou daller en centre.36 Ceux qui étaient déjà en train de terminer le but fixé à la ligne de base étaient encouragés à ajouter une autre session de 50 minutes par semaine (1 session) à leur niveau dactivité individuel. Le programme personnalisé dactivité physique à la maison et le manuel pour lensemble de lintervention comportementale était donné pendant un entretien de 60 minutes avec un membre du personnel formé à lactivité physique. Le type dactivité le plus fréquemment recommandé était la marche. Cependant, les participants pouvaient choisir dautres formes dexercices pour terminer les 3 sessions de 50 minutes par semaine. Douze participants choisirent dinclure dans leur programme quelques exercices dentraînement de force légère. Ceux-ci étaient ceux qui étaient déjà actifs et avaient eu une expérience antérieure dexercice de gymnastique en circuit training. A part 1 participant, tous choisirent la marche ou dautres exercices daérobic aussi bien que des activités dentraînement de force. Puis les participants reçurent des bulletins par courrier semaine 2, 8, 14, 20, 32, 4à 65 et 72 pour renforcer les messages-clés du programme. Lintervention ne comprenait pas déquipement à la maison.
On demandait à tous les participants dutiliser un journal simplifié pour enregistrer leur activité physique et de renvoyer leur journal au surveillant chaque mois par retour prépayé. Ladhésion était calculée à partir du nombre de journaux mensuels enregistré et était défini comme étant le pourcentage dactivité physique terminée comparé au total dactivité physique prescrit.
Intervention Comportementaliste
Pour augmenter ladhésion au programme, les participants reçurent également un ensemble dintervention comportementale modifié basé sur la théorie sociale cognitive.37 Lensemble était livré par le biais datelier, de manuel, de bulletins et dappels téléphoniques. Le manuel et les bulletins contenaient une information sur les programmes dexercices, les récompenses, létablissement de buts, la gestion du temps, les limites aux activités, et un exercice sûr. Pendant lintervention de 24 heures, les participants ont été soumis à un entretien structuré par téléphone pour contrôler les progrès du programme dactivité physique et pour encourager la conformité continue. (Le protocole original spécifiait que 6 appels téléphoniques seraient faits pendant lintervention, mais en raison de moyens limités et la nécessité dessayer de joindre les participants plusieurs fois avant de réussir à les avoir, le nombre moyen dappels a été diminué à [SD] 2,0 [1,1], et chaque appel durait en moyenne 10,5 [9,0] minutes.)
Visites de Suivi
Nous avons répété lévaluation de lactivité physique, de la fonction cognitive, de lhumeur, et de la qualité de vie à 6, 12 et 18 mois après la ligne de base. Les participants dans lintervention dactivité physique étaient encouragés à rester physiquement actifs, sans aucune intervention ultérieure autre que 4 bulletins, décrits plus haut.
Calcul de Puissance
Nous avons rassemblé des données prospectives ADAS-Cog sur 12 mois à partir dun échantillon indépendant dadultes âgés avec des plaintes subjectives au sujet de leur mémoire, vivant à Perth. Les résultats montraient un écart type augmenté (SD) de 3,5 (4,5) points pendant cette période. Du fait quil était plus probable que les participants soient à risque de troubles plus que ceux de léchantillon indépendant, nous avons alors estimé que les scores ADAS-Cog de participants ne recevant pas dintervention dactivité physique se détérioraient de 2,5 points supplémentaires par an (total, 6,0 points ; SD, 4,5). Ceci représente la plus petite différence que lon considérait comme étant cliniquement significative dans les essais cliniques. 38 La participation de 84 volontaires dans chacun des 2 groupes (n = 168) sur la ligne de base a abouti en une puissance de 90% avec .05. Nous avons estimé un taux dabandon à 20%, ce qui a conduit à un recrutement de 170 participants avec une puissance de 80% (85 attribués aléatoirement à chaque groupe).
Analyse de Données
Les données furent analysées en utilisant SAS pour Windows version 9.1 (SAS Institute Inc, Cary, Caroline du Nord) et SPSS 15.0 pour Windows (SPSS Inc, Chicago, Illinois). Pour des variables continues normalement distribuées, les moyennes arithmétiques et les SD (écarts types) ont été calculés. Pour des variables continues transformées logarithmiquement, les moyennes géométriques et les SD ont été calculés par ordinateur. Pour la comparaison de base de ligne entre les groupes dexercices et de contrôle de soin usuel, on a utilisé la méthode Pearson dans lenquête des données catégoriques, le résultat statistique étant distribué selon la loi de 2. Pour des variables distribuées normalement dans lanalyse des caractéristiques de base entre les 2 groupes, des tests t ont été menés.
Les 3 points de suivi dans le temps ont été établis à 6, 12 et 18 mois. Nous avons utilisé 2 stratégies analytiques différentes pour déterminer les différences entre groupes. Lanalyse primaire était basée sur une analyse en intention de traiter en utilisant la procédure dimputation multiple SAS. Pour les variables positives biaisées, les transformations de logarithmes étaient appliquées avant les imputations. Des scores de base de ligne à 6, 12 et 18 mois ont été inclus dans le modèle dimputation en plus du sexe, de léducation, du QI prémorbide et du statut marital. Nous avons dirigé 5 imputations en utilisant une chaîne dinteractions séquentielles avec un ensemble de 200 interactions suivi de 100 interactions entre les imputations successives. Chaque ensemble de données imputé était analysé en utilisant un modèle des effets mixtes avec des mesures répétées, et on faisait la moyenne des estimations de paramètres parmi les ensembles de données. Lanalyse en intention de traiter était alors suivie par une analyse de cas complet, dans laquelle les participants avec des données valables en tous points de temps étaient inclus dans lanalyse.
Une procédure de mesures répétées était utilisée et une analyse de covariance (ANCOVA) dans les analyses à la fois en intention de traiter et de cas complets. Pour les données en intention de traiter un modèle mixte avec des mesures répétées en SAS était utilisé alors que pour des données de cas complet, un modèle général linéaire pour des mesures répétées ANCOVA en SPSS était utilisé. Quatre points de temps étaient traités comme facteur intra-participants (effet sur le temps) et les différences entre lexercice et le groupe-contrôle de soin habituel étaient traités comme facteur intra-participants. Les interactions entre les facteurs intra-participants et inter-participants étaient aussi examinées dans les analyses sus-jacentes. Les covariables comme lâge, le sexe, le niveau détudes, le statut marital, et le QI prémorbide étaient inclus dans le modèle multivarié. De plus, les données de chaque point de temps de suivi étaient retirées de la ligne de base pour que chaque participant examine la magnitude du changement dans le temps. Des analyses de mesures ANCOVA répétées étaient appliquées pour évaluer le changement de la ligne de base de la même façon que celle décrite plus haut.
Enfin, des analyses post-hoc examinaient limpact du génotype APOE sur la fonction cognitive en relation avec lintervention, aussi bien que limpact de lintervention pour les participants avec de légers troubles cognitifs.
Tous les tests statistiques de signification étaient bilatéraux, et = 0.05 était considéré comme statistiquement significatif.
RESULTATS
Trois cent onze individus ont été examinés pour admissibilité par appel téléphonique. Le SCHEMA indique le flux de participants depuis le moment de la sélection jusquà la fin de létude à 18 mois. Cent soixante-dix adultes âgés répondaient aux critères et ont consenti à prendre part à lessai, parmi lesquels 59 avaient un domaine simple de déficit mnésique isolé ; 28, un domaine multiple de déficit mnésique isolé ; et 15, un déficit non mnésique.3 Le TABLEAU 1 montre leurs caractéristiques démographique et clinique.
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Figure. Distribution des participants de la sélection à la fin de lévaluation finale du suivi Le nombre de cas complets peut varier selon le point final(to the end point) à cause de données manquantes
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Tableau 1. Caractéristiques de ligne de base des participants à lessai
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Effet de lIntervention sur la Fonction Cognitive, lHumeur, et la Qualité de Vie
Le TABLEAU 2 montre les changements en intention de traiter dans les scores cognitifs, lhumeur, et la qualité de vie pendant 18 mois par groupe. A la fin de létude, les participants du groupe dexercice avaient de meilleurs scores ADAS-Cog que ceux du groupe-contrôle de soin habituel (P = .04). Les participants du groupe dactivité physique avaient aussi de meilleurs rappels différés que ceux du groupe de soin habituel. Lorsque les analyses étaient limitées aux participants avec un déficit cognitif léger (TABLEAU 3 ; analyse post hoc), seuls les scores ADAS-Cog étaient significativement différents. Lanalyse de cas complets a confirmé que les participants randomisés pour le groupe dexercice avait de meilleurs scores ADAS-Cog que ceux du groupe-contrôle de soin habituel pendant tout lessai (TABLEAU 4). Ils avaient aussi des rappels différés significativement meilleurs et des scores de lEchelle CDR (Clinical Dementia Rating sum of boxes) qui tient compte à la fois des déficits cognitifs et des activités de la vie quotidienne, inférieurs à ceux du groupe-contrôle de soin habituel (TABLEAU 4).
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Tableau 2. Effets de lintervention et du temps sur les résultats cognitifs, lhumeur, et la qualité de vie des participants (Méthode en intention de traiter en utilisant des données imputées multiples)a
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Tableau 3. Effets de lintervention et du temps sur les résultats cognitifs, lhumeur, et la qualité de vie des participants avec un déficit cognitif léger seulement (méthode en intention de traiter utilisant les données imputées)a
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Tableau 4. Effets de lintervention et du temps sur les résultats cognitifs, lhumeur, et la qualité de vie des participants qui ont terminé toutes les évaluations (analyse de cas complet)a
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Le TABLEAU 5 montre des changements de mesures dactivité physique tout au long de lessai selon lappartenance au groupe. Comme attendu, les participants du groupe dactivité physique ont augmenté leur niveau dactivité physique en comparaison avec les contrôles de soin habituel. A 6 mois, les participants du groupe dactivité physique faisaient environ 9000 pas par semaine de plus que le groupe-contrôle de soin habituel du fait à la fois dune augmentation des pas dans le groupe et dune diminution dans le groupe-contrôle. Cette différence entre les groupes, respectivement, est restée relativement stable à 12 mois, mais a baissé à approximativement 6000 pas par semaine à 18 mois. Il y avait une tendance non significative pour les participants du groupe dactivité physique à passer plus de temps dans des activités modérées et plus que les contrôles de soin habituel. Ladhésion à lactivité physique pour les 24 semaines était de 78,2%. Nous avons aussi examiné la proportion de personnes dans chaque groupe qui a atteint léquivalent de 70 000 pas ou plus par semaine à chaque point de temps (analyse de cas complet seulement). A 6 mois, 22 des 85 participants (25,0%) dans lactivité physique et 15 des 85 participants (17,6%) dans les groupes-contrôle de soin habituel ont atteint le nombre cible de pas (21= 1,69 ; P = .19). A 12 mois 25 des 85 (29,4%) du groupe dactivité physique et 15 des 85 (17,6%) des groupes de soin habituel ont atteint la cible (21= 3,27 ; P = .07), et à 18 mois la proportion atteignant le nombre-cible de pas était de 16 sur 85 (18,8%) pour les deux groupes (21= 0 ; P >.99).
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Tableau 5. Effets de lintervention sur les mesures objectives dactivité physique en relation avec la ligne de base (analyse en intention de traiter utilisant les données dimputation multiple)a
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Des événements défavorables étaient définis comme nimporte quel symptôme physique ou psychologique survenu à nimporte quel moment après la randomisation et qui conduisait à lexclusion du participant de toute participation ultérieure ou qui obligeait le participant à interrompre létude temporairement. Dix événements se sont produits pendant létude et le personnel dintervention jugea quil était improbable quun seul de ces événements fût causé directement par lintervention (TABLEAU 6).
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Tableau 6. Evénements indésirables et discontinuité de lintervention pendant la période active (24 premières semaines) ou après la période active (de 24 semaines à 18 mois)
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Nous avons mené une série danalyses post hoc pour déterminer si les différences observées entre lactivité physique et les groupes-contrôle de soin habituel pouvaient être expliquées par des pertes différentielles de suivi. Les femmes étaient plus enclines à abandonner dans les deux groupes, et ceux qui abandonnaient avaient des scores ADAS-Cog plus élevés que ceux qui restaient dans lessai (TABLEAU 7).
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Tableau 7. Caractéristiques démographiques et cliniques des participants de ligne de base qui ont terminé et abandonné lessaia
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Nous avons aussi terminé une série danalyses post hoc pour clarifier le fait de savoir si la réponse au traitement était associée au génotype APOE. Cinquante et un participants à létude (30%) étaient porteurs d1 allèle APOE 4 (24 dans le groupe dactivité physique et 27 dans le groupe-contrôle de soin habituel). Dans lanalyse de cas complet de 18 mois, il y avait un effet différentiel de lexercice sur les scores ADAS-Cog selon le statut porteur de lAPOE 4, avec le changement des scores ADAS-Cog au long du déroulement de létude pour les non porteurs de lAPOE 4 dans le groupe dactivité physique étant significativement meilleur que les scores des sujets dans lautre groupe combiné (F1=8,73 ; P=.004). Les scores ADAS-Cog parmi les non porteurs APOE 4 dans le groupe dactivité physique étaient différents des porteurs APOE 4 et des non porteurs du groupe-contrôle de soin habituel (F1=4,59 ; P=.04 et F1=5,01I ; P=.03, respectivement).Il ny a eu aucune autre différence significative intra-participant.
COMMENTAIRE
A notre connaissance, cet essai est le premier à démontrer que lexercice améliore la fonction cognitive chez ladulte âgé victime de déficit cognitif léger subjectif et objectif. Les bénéfices de lactivité physique étaient apparents après 6 mois et persistaient pendant au moins 12 mois après larrêt de lintervention. Lamélioration moyenne de 0,69 points dans le score ADAS-Cog comparé au groupe de contrôle de soin habituel à 18 mois est petite mais potentiellement importante lorsque lon considère lactivité physique relativement modeste entreprise par les participants de létude.
Lintervention de létude a résulté en 142 minutes dactivité physique en plus par semaine ou 20 minutes par jour que le soin habituel. A la différence des médicaments, dont on a trouvé quils navaient pas deffet significatif sur les troubles cognitifs légers à 36 mois, 39lactivité physique avait lavantage de bénéfices dans le domaine de la santé qui ne sont pas limités à la fonction cognitive seule, comme le laissaient penser les découvertes sur la dépression, 40la qualité de vie,41 les chutes,42 la fonction cardiovasculaire,43 et le handicap.44
Dans notre étude, les participants du groupe dintervention ont eu une amélioration de 1,3 point dans ADAS-Cog quant au groupe-contrôle de soin habituel après 6 mois. Ce résultat se compare favorablement avec lamélioration rapportée de 0,5 points associée à lutilisation de donepezil.4 De façon importante, les effets bénéfiques de lactivité physique étaient supportés, bien quatténués, pendant les 18 mois de la période de suivi (différence moyenne de 0,69 points sur ADAS-Cog) vs la différence non significative de 0,2 points associée avec lutilisation de donepezil à 18 mois.4 De façon importante, les résultats ADAS-Cog restèrent largement inchangés lorsque seules les personnes répondant aux critères pour le diagnostic de troubles cognitifs légers étaient incluses dans les analyses, laissant penser que notre stratégie déchantillonnage ne peut expliquer nos découvertes (nétaient pas dus à linclusion de personnes avec des plaintes de mémoire subjectives mais sans troubles cognitifs objectifs).
Les mécanismes par lesquels lactivité physique améliore la cognition chez la personne âgée à risque élevé de démence ne sont pas clairs. Un des mécanismes possible est une altération du fonctionnement vasculaire cérébral et lirrigation du cerveau. Des études impliquant des modèles animaux ont montré que lactivité physique peut stimuler langiogénèse, lirrigation du cerveau et lintégrité neuro-vasculaire en 3 à 4 semaines.45 Un autre mécanisme possible est un enrichissement environnemental lié à une plus grande activité physique. 46 Une recherche de base a montré que des environnements riches stimulent lactivité46, 47et contribuent à augmenter la plasticité du cerveau par la synaptogénèse, la neurogénèse, et latténuation de la réponse neurale au stress. 48,49 Uda et al49 par exemple ont comparé lhippocampe de rats de contrôle adultes avec des rats qui couraient sur un tapis de jogging 30 minutes par jour pendant 7 jours. Les rats actifs avaient plus dastrocytes et de neuroblastes avec une capacité proliférative dans la zone sous-granulaire du gyrus dentelé de lhippocampe, aussi bien quun nombre élevé de neurones au stade de division que les rats de contrôle. Les auteurs ont spéculé que les changements observés étaient liés à une production accrue de facteur 2 de croissance de fibroblastes chez le rat actif. De même, Kronenberg et al48ont démontré dans un modèle souris que courir dans une roue induisait une neurogénèse chez lanimal âgé. Ils ont suggéré que cet effet était partiellement dû aux récepteurs N-méthyl-D-asparte, glissement de lexpression du récepteur corticoïde dans lhippocampe, et lactivation du facteur de croissance insuline-like IGF1, le facteur de croissance vasculaire endothélial, le facteur neurotrophique dérivé du cerveau, et les endorphines.
Chez lhumain, Colcombe et al50ont démontré que lactivité physique est liée à une irrigation sanguine élevée des régions de cerveau qui modulent lattention. Vingt-neuf adultes âgés très actifs ont été assignés aléatoirement à soit une activité daérobic ou détirement soit à une activité tonifiante. Le but du groupe dexercice daérobic était daméliorer laptitude cardiorespiratoire, alors que le groupe détirement et de tonification servait de groupe-contrôle. Les participants des deux groupes se rencontraient 3 fois par semaine pendant 40 à 45 minutes. Après 6 mois, les participants du groupe aérobic montraient une activité significativement plus importante liée à des tâches dans les zones de contrôle de lattention, comme le gyrus frontal médian, le gyrus frontal supérieur, et le lobule pariétal supérieur.50 Les auteurs ont suggéré que lactivité augmentée était due à la synaptogénèse de lactivité physique stimulée, un apport sanguin accru, et des effets cholinergiques non spécifiés.
Une preuve clinique suggère que lactivité physique augmente le bien-être, comme il a été démontré dans une méta-analyse sur 36 études dactivité physique chez des adultes âgés. 40 Les résultats de notre essai nont pas réussi à montrer un effet significatif de lactivité physique sur lhumeur ou la qualité de vie, ce qui suggère quil est improbable quun bien-être amélioré ait confondu nos résultats.
Linteraction observée entre activité physique et génotype APOE 4 présente un intérêt, bien que post hoc. Les porteurs APOE 4 montrent des changements métaboliques et structurels dans les zones du cerveau connues pour être affectées chez les personnes avec une MA bien avant le développement de troubles cognitifs cliniquement manifestes. 51Par conséquent, il est possible que les bénéfices cognitifs liés à lactivité physique dans cet essai aient été atténués par des effets de APOE 4 délétères préexistants ou en train de se développer.
Cet essai présente des limites. Léchantillon de létude était relativement jeune et pouvait ne pas représenter correctement la population à risque le plus élevé de déficit cognitif. De plus, il sagissait dun essai sur un seul site de volontaires motivés de la communauté qui étaient exempts de morbidités médicales significatives et de démence et, en conséquence, les résultats ne peuvent pas être aisément transmissibles à une population clinique. De plus, létude navait aucun accès à limagerie ou à la biochimie cérébrale, de sorte que les mécanismes physiologiques potentiels servant dintermédiaire entre la relation entre lactivité physique et la fonction cognitive ne pouvaient être identifiés. La batterie neuropsychologique utilisée pour évaluer les participants était limitée à une mesure générale de fonction cognitive (ADAS-Cog), la mémoire verbale et laisance verbale, et la substitution de codage. En conséquence, nous navons pas été capables de déterminer si les compétences cognitives spécifiques sont plus susceptibles aux changements liés à une activité physique que dautres. En outre, la taille de leffet de lintervention était petite et, alors quelle soutient le concept que lactivité physique peut réduire le taux de déclin cognitif, la signification clinique de nos découvertes reste à établir. Enfin, les résultats de cet essai ne peuvent être utilisés pour déduire que lactivité physique réduit le risque de démence parmi les adultes âgés à risque, parce que létude nétait pas faite pour examiner le développement de la démence.
Un des mérites importants de cet essai était de démontrer le bénéfice potentiel dune simple intervention qui est presque universellement disponible. Lintervention était basée sur les étapes de modèle de changement que lon a montré comme étant efficace dans laugmentation et le maintien de lactivité physique chez ladulte âgé. 37Les stratégies utilisées comprenaient des programmes individuels sur mesure, en donnant des réponses quant au progrès, et en augmentant les bénéfices perçus par les participants comme étant plus actifs physiquement. Le programme était sûr et montrait une bonne participation.
En résumé, les résultats de cet essai randomisé indiquent quun programme dactivité physique de 142 minutes additionnelles dexercices par semaine en moyenne améliorait modestement la cognition liée aux contrôles chez ladulte âgé ayant des troubles de mémoire subjectifs et objectifs.
Informations sur les auteurs
Correspondance : Nicola T. Lautenschlager, MD, Academic Unit for Psychiatry of Old Age, University of Melbourne, Normanby Unit, St Vincents Aged Psychiatry Service, St Georges Campus, St Vincents Hospital, 283 Cotham Rd, Kew, Victoria, 3101 Australia (nicolatl{at}unimelb.edu.au).
Affiliations des auteurs: WA Centre for Health and Ageing (Drs Lautenschlager, Cox, Flicker, Greenop, and Almeida); School of Psychiatry and Clinical Neurosciences (Drs Lautenschlager and Almeida), School of Medicine and Pharmacology (Drs Cox and Flicker), and School of Pathology and Laboratory Medicine (Dr van Bockxmeer), University of Western Australia, School of Exercise, Biomedical and Health Sciences, Edith Cowan University (Dr Foster), Neurosciences Unit (Dr Foster) and Epidemiology Branch (Dr Xiao), Department of Health Western Australia, Sir James McCusker Alzheimers Disease Research Unit, Hollywood Private Hospital (Dr Foster), and Royal Perth Hospital, Perth (Drs Lautenschlager, Flicker, van Bockxmeer, and Almeida) and Academic Unit for Psychiatry of Old Age, St Vincents Health, Department of Psychiatry, University of Melbourne, Melbourne (Dr Lautenschlager), Australia.
Contributions de lauteur : Le Dr Lautenschlager a eu un accès complet à toutes les données de létude et accepte la responsabilité de lintégrité des données et lexactitude de lanalyse des données.
Concept et conception de létude : Lautenschalger, Cox, Flicker, Foster, Almeida.
Acquisition des données : Lautenschalger, Cox, Flicker, Greenop, van Bockxmeer, Almeida.
Analyse et interprétation des données : Lautenschalger, Cox, Flicker, Foster, van Bockxmeer, Xiao, Greenop, Almeida.
Rédaction du manuscrit : Lautenschalger, Cox, Flicker, Greenop, Almeida.
Révision critique du manuscrit : Lautenschalger, Cox, Flicker, Foster, van Bockxmeer, Xiao, Greenop, Almeida.
Analyse statistique : Lautenschalger, Flicker, Foster, van Bockxmeer, Xiao, Greenop, Almeida.
Financement obtenu : Lautenschalger, Cox, Flicker, Foster, Almeida.
Soutien administratif, technique, ou matériel : Lautenschalger, Cox, Flicker, Foster, van Bockxmeer, Greenop, Almeida.
Surveillance de létude : Lautenschalger, Cox, Flicker.
Liens financiers : Aucun déclaré.
Financement/Soutien : Létude a été soutenue par la bourse 303172 du Conseil de Recherche National Médical et de Santé dAustralie (Drs Lautenschlager, Almeida, Flicker, Cox et Foster).
Rôle des Sponsors : Les sponsors ne jouaient aucun rôle dans la conception et la conduite de létude ; collecte, gestion, analyse, et interprétation des données ; ou préparation, examen, ou approbation du manuscript.
Contributions Supplémentaires : Nous remercions les participants FABS et le personnel de recherche.
Voir aussi p 1077 et la Page du Patient.
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